L’affaire de l’harcèlement sexuel à l’ORTB suscite toujours la polémique. L’ancien secrétaire général de l’Union Nationale des Syndicats des Travailleurs du Bénin (Unstb) s’est aussi prononcé sur le sujet, en fin de semaine. Par un message publié sur sa page facebook, Emmanuel Zounon a condamné ce fait rarement dénoncé au Bénin mais estime que le mal est dû à la diffusion des programmes immoraux sur la chaîne nationale. La dénonciation faite par ”Madame Angela *KPEIDJA*, vient de révéler au monde, le mal profond que fait l’ORTB à la société béninoise à travers ses programmes télévisés de type Novelas.” a-t-il révélé. Sur la première télévision nationale du bénin sont souvent diffusés des feuilletons et des séries qui sont suivis par un public majoritairement jeune. Mais ces derniers sont pour la plupart défavorables aux bonnes mœurs.
Selon Emmanuel Zounon, l’ORTB fait un grand mal au peuple béninois par la diffusion de ces programmes, à des heures de grande écoute et surtout sans consigne d’interdiction d’âge ni de niveau. Actuellement, sur la chaîne nationale passe plusieurs séries de type Novelas, qui enseignent des valeurs contraires aux mœurs béninoises. Au syndicaliste d’expliquer que le “personnel s’est pris *au piège tendu au peuple, celui de la tentation de s’essayer à la pratique comme le ferait un bon professeur à ses élèves”.
Le mal n’est donc pas comportemental
Le mal “résulte plutôt du défaut de moyens que n’a pas le service de productions de l’ORTB pour produire et diffuser des chef-œuvres locaux.” Au Bénin, le secteur cinématographique est peu développé et les quelques auteurs béninois qui tiennent le coup ne font que l’ombre d’eux-mêmes, donc ne peuvent rivaliser avec la production étrangère. “Attaquons le mal à la racine au lieu de sacrifier les hommes de médias sur *l’autel* du *dévoiement.* ” assène le syndicaliste.
“Le mal est ailleurs, quand déjà les enfants et collégiens font des mises en scène pornographiques à l’école. Réfléchissons pour mieux agir à tête froide et non dans la diversion” a-t-il dit pour conclure. Ces dernières années, il y a une recrudescence de la dépravation des mœurs au Bénin. Quelques mois auparavant, des élèves de certaines écoles du pays avaient publié sur les réseaux sociaux des images à caractère pornographique. Ce qui a conduit à l’interpellation des responsables de ces lieux du savoir.
Quid des bouquets de Canal+ et autres qui dffusent des films similaires?
Bandes de menteurs hyppocrites !!
Les viols de « vidomegon » par tous, de filles de famille par les boys et chauffeurs (5 cas connus dans mon enfance : enfants et pré-ado, adolescentes dont 2 tombées enceintes).
Le harcèlement et les viols collectifs de petite marchandes ambulantes, attirées dans les concessions sous-prétexte d’achat (les petites sont battues lorsqu’elles ne font pas de chiffre)
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(@_@)
Les abus sexuels des employées de maison par les béninois fils et pères (classe moyenne, grands bourgeois) et les expatriés (français, américains : cadres d’ambassade, d’organisme internationaux, dans le privé).
Le harcèlement, les viols d’élèves des primaire, secondaire, universités par les enseignants
Idem pour les religieuses catholiques, harcelées et forcées par les ecclésiastiques mâles.
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(@_@)
Au Bénin, les femmes, les petites filles sont souvent les esclaves sexuels des maîtres et des esclaves mâles et ce, depuis des décades au bénin. Bien avant la diffusion de « télé-novelas » à ‘ORTB.
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(@_@)
Oui, belle analyse. Vous parlez d’attaquer le problème à la racine, c’est bien. L’état est complice donc en important tout et en créant rien. C’est un crime contre les générations futures de ce pays.
Consommons ce que nous produisons, et produisons ce que nous consommons.
N’importe quoi comme analyse venant d’un syndicaliste. Donc selon M. Zounon, le harcèlement est imputable aux telenovelas??? Vraiment la disette en matière de reflexion
Il a raison, nos jeunes gens, mêmes enfants et mêmes les adultes, font presque automatiquement ce qu’ils voient. Raison pour laquelle ceux qui ont étudié le marketing reconnaissent la puissance ded pub.