Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’oppose assez farouchement à l’annexion de certaines régions de la Cisjordanie par le gouvernement d’Israël. Le président turc a ajouté dimanche soir lors de la célébration musulmane Aïd al-Fitr qu’il n’accepterait pas que « des terres palestiniennes soient transférées à qui que ce soit ». En effet, le gouvernement israélien a en vue de rattacher à sa souveraineté les 30% de la Cisjordanie dès le 1er juillet avec l’appui de Washington.
Il faut dire que la République israélienne pour ce projet a déjà obtenu le soutien et l’aval de Benny Grant, le Ministre de la défense israélien. Même si le président turc trouve ces annexions « contraires aux droits internationaux » ce qui remet en cause la souveraineté palestinienne, il est certain le gouvernement hébreu ne reviendrait pas sur sa décision. Pour preuve, le premier ministre israélien a annoncé à la réunion des députés « nous avons une date-cible pour l’application de la souveraineté, le mois de juillet, et nous ne la changerons pas ».
Le président de l’Autorité palestinienne coupe la coopération sécuritaire avec l’Israël
Aussi faut-il dire que la Palestine rejette cette annexion de ses plantations et de la Vallée du Jourdain. Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne a d’ailleurs déclaré la semaine qui s’est écoulée qu’il coupait la coopération sécuritaire avec le peuple hébreu à cause de leur désir d’agrandir leur souveraineté grâce aux implantations palestinienne et à la vallée du Jourdain. Mais malgré les menaces du président turc qui trouve que « le monde entier a abandonné la Palestine », le gouvernement hébreu ne semble pas vouloir lâcher prise.
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