Assassinat de George Floyd : manifestations devant la Maison-Blanche

Les manifestations ayant éclaté à la suite de l’assassinat de George Floyd, un américain âgé de 46 ans, se sont invitées jusqu’aux portes de la Maison Blanche, à Washington. Ce samedi 30 mai 2020, le président américain Donald Trump a fustigé des « cris et les diatribes » de protestataires qu’il a qualifié de faux-manifestants. Aussi s’est-il réjoui de l’efficacité du « Security service », la police fédérale qui est spécialisée dans la sécurité des personnalités. «J’étais à l’intérieur, j’ai tout vu. Personne n’est parvenu à rompre la clôture. S’ils l’avaient fait, ils auraient été accueillis par les chiens les plus féroces et les armes les plus menaçantes» a laissé voir le locataire de la Maison Blanche sur Twitter.

Des véhicules incendiés

Et même s’il a dénoncé à maintes reprises un crime à caractère « tragique », Donald Trump avait attaqué les « casseurs » jeudi dernier. «Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles» avait-il ajouté dans un tweet que la plateforme a signalé comme une « apologie à la violence ». Notons qu’à la suite de l’assassinat de George Floyd le lundi 25 mai 2020 dans la ville de Minneapolis dans le Minnesota, tous les Etats-Unis se sont embrasés. Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis à Houston, ville d’origine de l’afro-américain, New-York, Memphis, Las Vegas, Portland, Dallas et Des Moines. Dans la ville d’Atlanta en Géorgie, plusieurs véhicules de patrouilles de la police ont été incendiés.

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Ils ont exigé justice pour le défunt

Dans toutes les régions, les manifestants ont condamné les disparités raciales et les bavures policières. Ils ont particulièrement exigé justice pour le défunt, dont la vidéo de l’interpellation mortelle a fait le tour de la toile. Derek Chauvin, le policier que l’on aperçoit dans la vidéo a été arrêté hier vendredi 29 mai 2020 et inculpé pour « acte cruel et dangereux ayant causé la mort » et « homicide involontaire ». Ce développement a été salué par la famille de Georges Floyd, qui le considère comme un premier pas sur « la voie de la justice ». Elle l’a cependant jugé insuffisant et « tardif ».

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