Barack Obama : Un universitaire qui l’a désavoué suspendu

Ce lundi, un professeur d’université, confiait à un média local qu’il s’était fait renvoyé de son établissement pour avoir publié il y a plus d’une année des commentaires déplaisants sur le compte de l’ancien président des USA, Barack Obama. L’université dont il s’agit, ce serait la ‘’Catholic University of America’’ (Université catholique d’Amérique) ; un établissement pontifical fondée par les évêques américains et l’aval du Saint siège, sis dans la capitale politique américaine, Washington DC.

Victime d’une cabale ?

John Tieso est né à Boston, Massachusetts, et y a fréquenté des écoles jusqu’à son entrée dans l’armée américaine. Formé en tant que médecin, Tieso a servi en service actif et dans la Garde nationale et la Réserve de l’armée jusqu’en 1992. Écrivain, conférencier et panéliste prolifique, Tieso est bien connu de la communauté de la Défense pour ses connaissances des aspects techniques du commandement et du contrôle, en particulier dans les réseaux technologiques et de télécommunications. Des connaissances spécifiques qui lui avaient également permis d’intégrer l’Université catholique américaine (UCA) en 2013. Il y avait enseigné l’informatique et la gestion des affaires aux étudiants de premier cycle et l’informatique et la gestion de la santé aux étudiants de cycles supérieurs.

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Un statut qui au cours de la semaine écoulé avait changé du tout au tout. Quelques heures avant de se confier à la presse, il avait été signifié au professeur qu’il ne ferait pas partie des effectifs des enseignants de l’Université à compter de la rentrée prochaine. La raison de ce renvoi, ce serait une série de tweets  à connotations raciales et des plaintes d’étudiants et de parents d’étudiants « préoccupés » par « la nature » des publications du professeur, « étant donné (son) rôle d’éducateur ».

Des publications tendancieuses

Le 05 Mai dernier, le professeur aurait fait, selon un journaliste qui l’avait approché disant avoir reçu des plainte d’étudiants à cet effet ; des publications sur Kamala Devi Harris, sénatrice noire pour la Californie au Congrès des États-Unis. Dans sa publication, le professeur aurait traité la sénatrice de « fille d’escorte ». Des rumeurs avaient déjà circulé sur la sénatrice l’accusant d’avoir bénéficié de l’appui de Willie Brown, ancien Membre de l’Assemblée de l’État de Californie, après avoir lui avoir accordé un droit de cuissage. L’autre publication se référait à un post de Tieso datant de juillet 2018, où le professeur, au sujet de la visite du président Obama en Afrique du Sud, l’avait qualifié d’ « incroyablement incompétent et vain » et lui suggérait d’envisager de « rester en Afrique et de donner tout son argent à son peuple ».

Selon Tieso, ces publications avaient normalement disparu avec son compte twitter, alors même que l’administration de l’université lui avait intimé de le faire, s’il voulait conserver son emploi. Mais au grand dam du professeur, cela ne semblait pas avoir suffi. Et si le professeur avait déclaré ne pas s’être encore  décidé pour une action légale contre l’université ; il avait confié à la presse, se sentir dans une situation où son droit à la présomption d’innocence était violé. « Vous devez maintenant prouver que vous n’êtes pas coupable au lieu pour eux, de prouver que vous l’êtes » avait-il déclaré en substance.

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