A cause de la pandémie du coronavirus, le gouvernement a conçu une plateforme d’e-learning pour les étudiants du Bénin. Elle a été lancée hier lundi 11 mai par les ministres de l’enseignement supérieur et de l’économie numérique à l’université d’Abomey-Calavi. Les enseignants iront désormais sur cette plateforme pour y enregistrer leurs cours. Les étudiants s’y connecteront à leur tour pour enregistrer par eux-mêmes ces enseignements. Quand les enseignants seront ensuite programmés , ils se rendront sur la plateforme pour interagir avec les étudiants.
« Il y aura au besoin des travaux dirigés en ligne »
S’il est « programmé par exemple le mercredi matin de 8h à 10h, il va intervenir sur cette plateforme, interagir avec les étudiants, il va approfondir un ensemble de cours pour permettre à ses étudiants d’avoir une continuité dans les enseignements » a expliqué ce mardi matin, le doyen de la Fadesp sur le plateau de l’émission Actu Matin de Canal 3 Bénin. Roch David Ganhoui a par ailleurs expliqué que l’interactivité entre enseignants et étudiants se fera de façon virtuelle « C’est comme ce que l’application Zoom fait. Vous avez une salle virtuelle à laquelle plusieurs personnes sont connectées et vous allez interagir avec les personnes qui sont dans cette réunion » a-t-il fait savoir.
Au cours donc de ces échanges virtuels l’enseignant va revenir sur les éléments du cours, les éléments d’approfondissement. Il y aura au besoin des travaux dirigés en ligne, a ajouté Roch David Gnahoui qui n’a pas échappé aux questions des journalistes sur sa nomination à la tête de la Faculté de droit et de science politique d’Abomey-Calavi. Ils lui ont rappelé qu’il dirige cette faculté depuis plus d’un an avant de l’inviter à décliner ses réalisations pendant cette période. M Gnahoui, parlera des dettes du département qu’il a essayées d’éponger et de la bonne ambiance qui existe entre ses collaborateurs et lui.
« Je suis l’homme qu’il faut à un moment donné «
Il évoquera ensuite la rigueur mise dans la programmation et le déroulement des cours. « Le premier semestre est passé quasiment comme une lettre à la poste cette année» se réjouit-il. Il assure que depuis son arrivée en février 2019, la rigueur est de mise dans la gestion des cours et les évaluations du 1er et deuxième semestre ». L’un des objectifs maintenant est de mettre en place un système qui « permettrait aux étudiants lorsque les résultats sont donnés d’aller les consulter sur les réseaux sociaux comme Facebook ». Quand on lui demande si finalement, il se considère comme l’homme de la situation, il rejette cette formulation. « Je suis l’homme qu’il faut à un moment donné pour régler un problème » laisse t-il entendre.
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