Luc Atrokpo a les dents longues. L’actuel maire de Bohicon veut diriger la municipalité de Cotonou. Pour atteindre cet objectif l’homme s’est porté candidat du parti Union Progressiste dans le 13 ème arrondissement de la capitale économique du Bénin. Interrogé en fin de semaine dernière par la presse, le président de l’Association nationale des communes du Bénin (Ancb) a expliqué comment l’Up entend gérer les communes du pays. A l’en croire, la reddition de compte sera chose effective. Ce sera même un impératif dans les collectivités territoriales sous le contrôle de l’UP.
« Un engagement sera pris entre les maires élus et leur formation politique afin que périodiquement, ils apportent la preuve de ce que la reddition de compte a été faite dans leur commune » a-t-il déclaré. Rappelons que sa candidature dans le 13e arrondissement de Cotonou a été dénoncée il y a quelques semaines par un membre du Mouvement des élites engagées pour l’émancipation du Bénin (Moele-Bénin). Ulrich Déhou a en effet saisi la Cour suprême pour lui demander d’invalider la candidature de Luc Atrokpo parce que ce dernier ne résiderait pas à Cotonou.
Faire contre mauvaise fortune bon cœur
L’homme retirera dans la foulée sa plainte sous la pression de sa formation politique. Il sera même suspendu par le parti de Jacques Ayadji « pour manquement grave aux textes fondamentaux à travers une saisine personnelle et unilatérale de la Cour suprême pour l’invalidation et la candidature d’un membre du même camp politique ».
Rappelons que la candidature de Moele-Bénin a été retoquée par la Commission électorale nationale autonome (Céna). Il ne sera donc pas dans les starting blocks le 17 mai prochain. Seuls le PRD, l’UP, le BR, l’UDBN et la FCBE s’y trouveront. Une frustration donc la formation politique de Jacques Ayadji qui a fait contre mauvaise fortune bon cœur.
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