Cabotegravir : une injection très efficace pour prévenir le VIH

Nouvelles avancées en ce qui concerne les traitements contre le VIH. En effet, selon les scientifiques, une prise régulière de cabotegravir permettrait de réduire à plus de 99%, le risque d’être infecté par la maladie. Un médicament plus efficace que les comprimés de PrEP alors utilisés afin d’éviter le pire.

Une injection toutes les huit semaines permettrait d’éviter la contamination au VIH, responsable du sida. Une grande nouvelle puisque les personnes sujettes à la maladie étaient invitées à prendre des comprimés PrEP, de manière quotidienne. Ces comprimés ont, en leur temps, déjà révolutionné la prévention contre le VIH, mais pourraient bien se voir être détrônés dans les semaines à venir. Une annonce confirmée par la NIH, organisme regroupant les instituts américains de santé.

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Une nouvelle manière de prévenir le VIH ?

Dans les faits, un immense essai clinique a été mené sur plus de trois ans dans sept pays du monde, dont les États-Unis, le Brésil, la Thaïlande et l’Afrique du Sud. Cette étude a été menée sur des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Des femmes transgenres ont également été étudiées. Pour la grande majorité, ces personnes sont toutes âgées de moins de 30 ans. Afin d’éviter de tomber malade, dans le cas de rapports non protégés, ces personnes à risque devaient donc prendre des comprimés de manière quotidienne. Toutefois, c’est bien la répétition de ce geste qui était considérée comme un véritable obstacle pour les principaux consommateurs.

Le cabotegravir, une avancée dans la lutte contre le sida

Sur les 4500 personnes concernées par cette étude, la moitié a reçu des injections de cabotegravir une fois toutes les huit semaines tandis que les autres étaient traités à base de placebo et de véritables pilules PrEP. Sur ce panel, 50 personnes ont toutefois été contaminées par le VIH mais la répartition tend à prouver une meilleure efficacité du côté du cabotegravir puisque sur ce groupe, 38 étaient traitées au PrEP, contre 12 pour les nouvelles injections. Des résultats plus que positifs qui ont poussé les experts à stopper l’essai et à traiter tout le monde avec le cabotegravir.

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