Cette petite phrase de Trump à une journaliste d’origine asiatique qui ne passe pas

Vendredi dernier, le président Trump au cours d’un point de presse avait déclaré « J’ai du mal avec la Chine, (…) Écoutez, je me sens différemment ». Une déclaration qui disait l’état d’esprit du président vis-à-vis de la Chine mais probablement aussi de tout ce qui pouvait s’y rapporter. Ce lundi encore, ce sentiment aurait semble-t-il émergé lors de son point de presse de début de semaine avec les journalistes à la Maison-Blanche.

Ce lundi, au cours de son point de presse, le président avait répondu pendant près de 40 minutes à diverses questions, pour laplupart étant axée sur la gestion de la pandémie et la mise en œuvre de la phase, des accords commerciaux signés en janvier avec la Chine. Bien entendu, le président au cours de ses déclarations, n’avait pas manqué de vanter les efforts de son administration pour intensifier les tests de coronavirus. Mais le briefing s’était terminé brusquement  après que Trump un clash avec deux journalistes, toutes des femmes.

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Demande à la Chine…

A la Maison-Blanche, une journaliste  de CBS, une chaine médiatique à large couverture, avait demandé à Trump, pourquoi les statistiques entourant le virus étaient pour lui telle une « concurrence à l’échelle mondiale ? » Le président américain de fait comparait fréquemment la capacité de test et le taux de mortalité des États-Unis avec ceux d’autres pays. A la question de la journaliste le président avait répondu : « Eh bien, ils perdent la vie partout dans le monde, et c’est peut-être une question que vous devriez poser à la Chine ». Ajoutant en substance : « Ne me le demandez pas. Posez cette question à la Chine, d’accord? Lorsque vous la leur poserez cette question, vous obtiendrez une réponse très inhabituelle ». La journaliste en question était Weija Jiang, une femme d’origine chinoise, née en Chine, mais qui avait grandie en Virginie-Occidentale.

 « Pourquoi me dites-vous cela spécifiquement? » avait demandé Jiang. « Je ne le dis spécifiquement à personne. Je le dis à quiconque poserait une vilaine question comme ça », avait répondu Trump avant de passer à un autre journaliste. Une attitude désobligeante que le président avait réitéré juste après Jiang,  avec une autre journaliste, Kaitlan Collins, reporter pour CNN. Avec cette dernière le président avait refusé de lui accorder quelques questions, et lorsqu’elle s’était permise de trop insister, Donald Trump avait mis fin au point de presse.

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