Chloroquine : un ex-ministre français parle de pression des groupes pharmaceutiques

C’est la récente étude dont tout le monde parle. Publiée dans le très respectable The lancet, elle attaque de front le traitement à base de chloroquine contre le coronavirus. Une étude qui n’a pas encore été commentée par le Pr Didier Raoult, chantre de la chloroquine qui ne cesse de vanter les mérites du traitement.

Cette nouvelle étude a eu un tel impact que le ministre français de la santé a décidé de réagir et demandé un examen approfondi de l’utilisation de la chloroquine en France. Mais cette étude est-elle fiable? Qui de l’étude des chercheurs et du Pr. Didier Raoult dit vrai ?

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A cette question l’ancien ministre de la santé Philippe Douste-Blazy a été plutôt très direct. Il remet en cause cette étude affirmant qu’elle a été biaisée. Expliquant que la chloroquine a été remise à un groupe de patients gravement malades, il s’étonne qu’on s’attende à un résultat positif. Pour lui tout est donc fait à dessein pour décrédibiliser le traitement à la chloroquine.

Plus grave il estime que toutes ces campagnes contre la chloroquine sont menées par les industries pharmaceutiques qui mettent la pression sur les scientifiques. Ces propos ont été immédiatement repris par les soutiens du Pr. Raoult sur la toile. Voir ci-dessous son intervention.

https://twitter.com/GuyduFaur/status/1264286071552184323?s=20

3 réponses

  1. Avatar de burgener hervé
    burgener hervé

    L’industrie de la cigarette a bien réussi à falsifier les études de nocivité. On ne peut plus croire les études. On peut faire dire n’importe quoi à une statistique, tout dépend de qui la finance. Pour vous informer sur le coronavirus sspo. duckdns. org

  2. Avatar de Luc Van Daele
    Luc Van Daele

    Ma réaction il y a quelques jours juste après avoir lu l’étude dans the Lancet, donc sans être influencé par les opinions des autres:

    Ce que je ne peux pas comprendre, c’est que des études sur des malades graves sont invariablement utilisé pour tenter de discréditer les médecins qui travaillent sous la devise « mieux vaut prévenir que guérir ». Apparemment les médicaments ne peuvent être utilisés que pour guérir, non pas pour prévenir. Et pour prévenir seul un vaccin qui n’existe pas encore peut être utilisé, pas un médicament générique qui coûte moins de 3 € par traitement. Avec tout ce lobbying, on finirait presque de croire qu’on peut se faire beaucoup d’argent avec ce virus.

    1. Avatar de Luc Van Daele
      Luc Van Daele

      En plus un vaccin pour un virus qui a déjà disparu ne sert pas à grand-chose. Mais c’est bien pour éviter une deuxième vague. Cette deuxième vague devrait être au moins 25 fois plus grave que la première pour arriver aux chiffres initialement annoncé. Mais on ne le saura jamais si c’était bien si grave que ça grâce au vaccin. Le virus de Schrödinger a remplacé son chat.

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