Adoptée le 13 mai par l’Assemblée nationale française, la loi contre les contenus haineux sur internet continue de susciter le débat. En effet, pour de très nombreuses personnes, cette loi est une ode à la censure et une privation de la liberté de parole de d’expression. Interrogé à ce sujet, l’éditorialiste Eric Zemmour a tenu à réagir.
Selon lui, cette loi pourrait avoir des conséquences néfastes. En effet, cette loi oblige les réseaux sociaux et les moteurs de recherche à supprimer des contenus haineux sous 24 heures. Une loi abusive aux yeux d’Eric Zemmour, pour qui ce texte est relativement dangereux. La raison elle, elle toute simple. Selon l’éditorialiste, il est tout simplement impossible de définir ce qu’est la haine. Il est effectivement, impossible de judiciariser un sentiment.
Peut-on judiciariser un sentiment ?
Amour, détestation, colère, haine, la justice sera-t-elle en mesure de définir le ressenti comme une notion juridique ? Il prendra ensuite en exemple l’affaire Avia de 2017, au cours de laquelle elle a été accusée d’avoir mordu un chauffeur de taxi avec qui elle s’est disputée. Autre problème à ses yeux, les minorités organisées vont être en mesure de dénoncer à tout-va leurs adversaires, afin de les qualifier de haineux et réclamer la suppression de tels ou tels messages.
Les progressistes et la haine
Afin de justifier ses explications, Zemmour continue, assurant que la liberté, c’était le pouvoir de choquer et susciter le débat. En outre, ce dernier affirme que les progressistes surfent sur ce sujet, celui de la haine et du contenu offensant. Un sujet devenu le « nec plus ultra » de ces derniers, qui tente ainsi de faire taire celles et ceux qui seraient contre l’idée d’une société basée sur les préceptes du progressisme.
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