Coronavirus : des chercheurs italiens affirment avoir un vaccin très efficace

Des scientifiques italiens ont affirmé avoir mis au point un vaccin efficace contre le coronavirus (covid-19). L’information a été donnée par la presse belge. Des conclusions tirées à partir de tests réalisés sur des animaux, indiquent que ces derniers avaient la capacité de produire des anticorps pouvant empêcher le virus d’infecter des cellules humaines. Par ailleurs, suite à cette découverte les chercheurs espèrent démarrer de premiers tests sur les êtres humains, l’automne prochain. Pour obtenir le vaccin, des scientifiques à l’hôpital  Spallanzani à Rome, ont comparé les doses de cinq divers candidats vaccins sur des souris.

Une importante réponse immunitaire

Tous ces vaccins avaient tous été développés à partir d’ADN, et une faible quantité du code génétique du virus a été inoculée à des souris. Cela veut dire que les doses n’ont pas été faites à partir d’un virus inactif ou affaibli. Cependant, la production du vaccin pourrait être effectuée de manière intensive en laboratoire. En deux semaines, tous les vaccins ont créé une importante réponse immunitaire, d’après les chercheurs. Parmi les souris figuraient deux, qui se portaient très bien. Elles ont été sélectionnées pour la réalisation d’un prochain test clinique.

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Un vaccin qui neutralise le virus

« De ce que nous savons, nous sommes les premiers sur terre à avoir développé un vaccin qui parvient à neutraliser effectivement le virus. Nous espérons la même réaction immunitaire chez l’homme » a martelé Luigi Aurisicchio, directeur du laboratoire Takis Biotech, une entreprise de biotechnologie basée à Rome. A l’en croire « c’est la première fois qu’on va aussi loin dans le test d’un candidat vaccin en Italie ». Par contre d’autres chercheurs se sont montrés prudents face à cette étude.

Le professeur Adam Finn a estimé que les chercheurs italiens « ont encore un long chemin à parcourir avant de lancer des tests sur les humains », tout en ajoutant qu’ils sont au même niveau que la majorité des vaccins. « Il semblerait qu’ils aient prélevés les anticorps des souris, fait grandir des cellules humaines dans des éprouvettes et ensuite ajouté du virus dans ces cellules, avec et sans anticorps. Et de là, ils affirment que les anticorps ont empêché le virus d’infecter des cellules humaines » a indiqué le docteur Andrew Preston, de l’Université de Bath, à un média britannique.

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