Coronavirus : des patients livrés à eux-mêmes selon Didier Raoult

Le professeur Raoult, a acquis une renommée internationale depuis que son traitement proposé pour le Covid-19 a été présenté comme un remède miracle par le président Trump. Mais en France, le scientifique était depuis longtemps célèbre surtout grâce aux nombreuses polémiques qu’il avait suscité. Ce mardi, le professeur montait une nouvelle fois au créneau pour dénoncer des insuffisances dans l’assistance médicale délivrée aux français durant cette crise.

« Il faut soigner les gens, il ne faut pas les laisser à la maison »

Le professeur Raoult au cours d’un entretien ce mardi s’en était pris non seulement à la qualité des soins délivrés aux personnes atteintes du coronavirus, mais au système de gestion des malades. « Il faut soigner les gens, il ne faut pas les laisser à la maison (…) On ne soigne pas les gens, ensuite on interdit de prescrire les médicaments qui pourraient marcher » s’était exprimé le scientifique. Le virologue encore une fois s’en prenait à cet attentisme intellectuel dans lequel, selon lui, ses collègues médecins semblaient se complaire, attendant patiemment que  les essais cliniques des différentes combinaisons thérapeutiques encore en cours donnent des résultats probants. Pour Raoult, la gravité de l’épidémie ne devait pas leur faire perdre de vue  « la médecine elle-même ».

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Et cette « médecine » là réclamait d’utiliser la thérapeutiques déjà disponible, l’Hydroxychloroquine. L’hydroxychloroquine et l’azithromycine et la Chloroquine figurent sur la liste modèle des médicaments essentiels de l’Organisation Mondiale de la Santé. Une compilation des « médicaments les plus efficaces, les plus sûrs et les plus économiques pour les affections prioritaires». Les trois molécules étaient donc disponibles. Et selon Didier Raoult, le succès obtenu en son Institut hospitalo-universitaire Méditerranée (IHU) sis à Marseille, si peu représentatif soit-il, devait être pouvoir encourager et décider les médecins à ne plus attendre les résultats du « grand projet d’évaluation scientifique » toujours en cours et à accepter de prendre des risques.

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