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Coronavirus : le gouvernement de Macron cible de nombreuses plaintes

Le gouvernement français, visé par de plus en plus de plaintes. En effet, l’exécutif, depuis le début de la crise, a été accusé à de multiples reprises de ne pas avoir pris les bonnes décisions. Le 12 mai dernier, le procureur général de la République, François Molins, confirmait ainsi que 63 plaintes ont été déposées auprès de la Cour de justice de la République.

Mais ce dimanche, ce total est passé à 71, preuve que les Français ont des choses à reprocher à leur gouvernement. Toutes ces plaintes, ou presque, visent le Premier ministre Édouard Philippe, ainsi que le ministre de la Santé, Olivier Véran et sa prédécesseure, Agnès BuzynNicole Belloubet, Christophe Castaner et enfin, Muriel Pénicaud sont également concernés, dans une moindre mesure toutefois. Des accusations et des plaintes qui, pour la plupart, ne sont pas vraiment crédibles.

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Plus de 70 plaintes contre l’exécutif

Interrogé à ce sujet, Me Hervé Banbanaste estime que beaucoup d’entre elles ont été écrites par des citoyens qui ne s’y connaissent pas très bien en droit et que, de fait, elles sont peu crédibles. Toutefois, pour beaucoup de conseils, ces plaintes vont être regroupées, le but étant de permettre aux citoyens de voir leurs plaintes être raccrochées à celles avocats. Ces plaintes elles, s’appuient notamment sur l’article 223-7 du Code pénal, qui affirme que quiconque s’abstient de prendre des décisions visant à combattre un sinistre susceptible de créer un danger pour la société, peut être pénalement poursuivi. Reconnue coupable, la personne en question risque alors deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

La sortie de Buzyn, un électrochoc

Dans les faits, il semblerait que ce soient les déclarations d’Agnès Buzyn, au cours du mois de mars, qui ont provoqué une nouvelle vague de plaintes. En effet, celle-ci a affirmé que son gouvernement était au courant des risques liés à la maladie de covid-19. Selon l’ancienne ministre de la Santé, l’absence de mesures prises au cours des premières semaines était réfléchie. De fait, de nombreux médecins souhaitent savoir s’ils ont été envoyés au combat, sans protection, en toute connaissance de cause. Même chose du côté de dizaines de détenus et de militants infectés au jour du premier tour des élections, qui estiment que le gouvernement n’a rien fait pour les protéger.

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