Robert De Niro, acteur américain émérite et homme de culture, a, aussi longtemps que Trump était président, été un franc critique du locataire de la Maison-Blanche. Lâchant fréquemment des remarques vitriolées sur les politiques et les pratiques du commandant en chef, l’acteur aujourd’hui de 76 ans, avait plus qu’à son tour, suscité la ire des partisans de Donald Trump. Ce mercredi, la star hollywoodienne remettait un couvert dans sa querelle le président Trump en critiquant lui aussi sa gestion de la pandémie.
Quand De Niro clash encore Donald Trump
Mardi soir, les Etats-Unis ont battu tous les records avec un nombre de morts atteignant 82 653; et près de 1,4 million de personnes infectées par le nouveau coronavirus. Ce mercredi, lors d’une interview vidéo avec BBC Newsnight, De Niro déclarait à ce propos: « C’est épouvantable. Il veut être réélu, il ne se soucie même pas combien de personnes meurent ». Et parlant de la situation à la Maison -Blanche et du mode d’action de l’administration Trump : « C’est très Shakespearien tout ça. Vous avez un malade mental qui dit des inepties autour desquelles les gens de son entourage essaient de danser ».
L’acteur faisant certainement allusion au fait que le président américain était souvent accusé d’avoir contredit les avis de ses conseillers scientifiques tout au long de la pandémie, et de refuser de porter un masque. Mais aussi et surtout pour avoir suggéré, le mois dernier, de faire des recherches sur la possibilité de traiter le coronavirus en injectant du désinfectant dans le corps.
« Nous devons l’arrêter »
« Je n’ai jamais pensé que je verrais quelque chose comme ça de mon vivant » avait ajouté en l’occurrence l’acteur oscarisé, faisant référence à la légèreté avec laquelle l’administration Trump avait appréhendé la pandémie. Pour De Niro, Donald Trump ne se soucierait de personnes. Aussi appelait-il ses partisans à rapidement s’en rendre compte et à corriger le tir en Novembre prochain. « Les personnes dont il prétend se soucier sont celles pour lesquelles il a le plus de dédain. Il se moque d’eux. (…) nous devons l’arrêter. Et c’est ce que j’espère en novembre. Avec les élections, nous pouvons revenir à un certain sens commun ».
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