Coronavirus : Un chercheur français exclut une origine synthétique

Chercheur à l’université de Caen, Meriadeg Le Gouil, affirme que la transmission du covid-19 par la chauve-souris serait très peu probable. Toutefois, ce dernier affirme n’avoir aucune idée de la façon dont le nouveau coronavirus a pu arriver jusqu’à l’homme, affirmant d’ailleurs qu’il manquait une pièce du puzzle afin de comprendre comment tout cela s’était passé.

Selon le chercheur, personne ne peut d’ailleurs prétendre à connaître l’origine de ce virus tant il manque encore de nombreuses données. Seule certitude, ce covid-19 est un mélange de plusieurs virus connus dans le milieu sauvage. À ce titre, il a d’ailleurs tenu à exclure une origine synthétique de la maladie, balayant d’un revers de la main les rumeurs selon lesquelles un laboratoire chinois serait derrière cette maladie. L’analyse génétique tend d’ailleurs à confirmer cette information, le covid-19 étant relativement proche du SRAS, dont la chauve-souris serait responsable.

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Un chercheur français pense que le covid-19 est naturel

Toutefois, dans notre cas, la chauve-souris ne serait pas le principal suspect. En effet, il faut de nombreux contacts entre un animal et une autre espèce pour que la maladie se transmette. Les hommes et les chauves-souris ne passent pas forcément énormément de temps ensemble. Le pangolin ne serait pas non plus le suspect privilégié, au contraire de la civette. « La civette, c’est un peu notre chevreuil, un plat consommé dans les grandes occasions », affirme-t-il ainsi, ajoutant que l’élevage de civettes a été multiplié par 50 au cours des dernières années. Ces mêmes civettes qui ont été vendues au marché de Wuhan. 

La civette, responsable ?

Problème, les chercheurs chinois eux ne semblent pas forcément privilégier cette piste. Les multiples documents et études qui ont été mis en ligne, ne font état d’aucun rapport avec la civette. De quoi étonner le chercheur qui avoue rêver de pouvoir étudier tous les élevages environnants. De quoi remettre en cause, selon lui, les différents écosystèmes que l’humain met en place et qui peuvent, parfois, avoir de graves conséquences sur notre santé et notre économie.

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