La première chambre de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a tenu le lundi 04 mai 2020 son audience correctionnelle. Huit dossiers ont été vidés par la juridiction spéciale. Il s’agit des dossiers portant sur des faits de détention et usage de substances classées comme stupéfiant, des faits d’escroquerie par usage de moyens de communication électronique et de trafic de substances classées comme stupéfiants entre autres. Comme à l’accoutumée la juridiction a eu la main lourde.
Elle a prononcé contre 10 personnes des peines allant de 2 à 15 ans de prison ferme en plus des amendes au profit du trésor public d’un montant total de 32 millions de Fcfa. La Cour était présidée par Guillaume Laly. Il avait pour accesseurs Kouassi Anani et Bienvenu Sohou. Nancy Gandaho a assuré les tâches de greffier. Le ministère public était représenté par le procureur spécial Gilbert Ulrich Togbonon. Rappelons que cette Cour spéciale s’est dotée d’une chambre d’appel depuis la modification de la loi qui l’a vu naître.
Elle a désormais une chambre d’appel
Il y a deux semaines le président de cette chambre d’appel, le magistrat Cyriaque Dossa a été installé dans ses fonctions par le président de la Cour suprême Ousmane Batoko. M Dossa, s’il faut le rappeler est également le président de la Criet. Ce qui poussera d’ailleurs le patron de la Cour suprême à lui dire qu’il n’est plus le même personnage.
« Vous n’êtes plus le même acteur judiciaire. Vous êtes aussi et désormais juge et président de la chambre des appels. Hors, il se trouve que l’appel est une voie de recours de droit commun. C’est une possibilité et une garantie de bonne justice et en même temps une sauvegarde des libertés publiques que l’on est le droit de provoquer la censure d’une juridiction supérieur sur un jugement » avait ajouté Ousmane Batoko.
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