Crise sanitaire : Critiqué sur sa gestion, Trump charge Obama sur twitter

Le président américain Donald Trump a regretté dans un tweet la perte de la « tradition de décence et de bienséance » dont Barack Obama se serait rendu coupable. Suite aux critiques de l’ancien président, le locataire de la Maison Blanche a estimé que son administration se défendait bien face au coronavirus.  « Nous obtenons de super notes pour notre gestion de la pandémie de coronavirus, en particulier avec l’interdiction des gens venant de Chine, la source de l’infection, à l’entrée aux Etats-Unis. Comparez ça avec le désastre de Barack Obama et ‘Joe l’endormi’ [Joe Biden, NDLR] plus connu sous le nom de grippe porcine H1N1. Mauvaises notes, mauvais sondages… Ils n’avaient rien compris » a-t-il indiqué dans un autre tweet.

Un enregistrement obtenu par un média

Lors d’un entretien téléphonique d’une demi-heure avec ces anciens collaborateurs dans la soirée du vendredi dernier, et dont un média américain a obtenu un enregistrement, l’ancien président américain avait estimé que la gestion de la crise sanitaire due au covid-19 par Donald Trump, était un « désastre chaotique absolu ». Ces propos avaient été relayés par plusieurs autres médias américains. L’époux de Michelle Obama invoquait notamment dans ses propos, la réponse à la crise sanitaire pour justifier l’importance de choisir de bons dirigeants.

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Il avait « rejeté les avertissements »

Barack Obama avait appelé ses anciens conseillers à s’investir dans la campagne de Joe Biden, son ancien vice-président et rival de Donal Trump aux prochaines présidentielles américaines, qui se dérouleront en novembre prochain. Le 44e président des Etats-Unis avait autrefois indiqué que son successeur avait « rejeté les avertissements » sur les risques de l’épidémie. Pour mémoire, les détracteurs de l’actuel locataire de la Maison Blanche accusent Donald Trump d’avoir sous-estimé la menace du coronavirus, et d’avoir donné des ordres et consignes contradictoires, entre l’empressement de voir l’économie reprendre et les appels à la prudence.

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