En aout 2019, après que des rumeurs et des informations plus ou moins vraies aient circulé sur les réseaux sociaux, les chaines médiatiques nationales ivoiriennes donnaient enfin confirmation ; Dj Arafat était bien décédé. Une nouvelle qui avait bouleversé tant le monde du show-biz ivoirien qu’international, le porte-flambeau du ‘’coupé-décalé ’’ n’était plus. Un an après, pour ses amis et fans, le souvenir était vivace et les douleurs encore vives. Pour l’artiste ivoirien ‘’JJK’’, Jean-Jacques Kouamé, la mort du ‘’Daïshikan’’ serait loin d’être anodine.
JJK décide de parler…
C’est par un message sur Facebook, très tôt ce 11 Mai, que le JJK, membre éminent de la « Jet Set ivoirienne » et un des précurseurs du ‘’coupé Décalé ‘’, livrait son message et faisait de troublantes révélations sur le décès tragique de l’icône jeunesse de la musique ivoirienne, Dj Arafat. L’homme qui même au moment de la disparition du ‘’Yôrobô’’, avait été d’une discrétion inhabituelle, faisait ce lundi, une sortie remarquée.
« Je n’ai jamais fait de direct » avait entamé, l’artiste, parce que avait-il expliqué ; son conseil de famille et ses conseillers juridiques le lui auraient toujours défendu « pour rester dans la discrétion et protéger Ma vie de famille ». Mais aussi et surtout pour continuer à demeurer « le canal de la paix de la réconciliation de ce mouvement et de tous les partis politiques de notre pays ». Mais ce lundi, JJK, avait décidé de déroger à cette règle
« Il était trop bon et naïf »
pour faire face aux « détracteurs » de celui qui « a réussi à relever aux firmaments de son art le mouvement coupé décalé, dans le monde entier », son « fils bien-aimé (…) à vie(…) Arafat ». Pour Jean Jacques Kouamé, Ange Didier Huon était décédé parce qu’il « était trop bon et naïf » dans un milieu perverti par « l’hypocrisie » et la méchanceté. Ce serait cette trop grande bonté d’âme qui aurait perdu, le ‘’Daïshikan’’.
Il n’aurait pas supporté la trahison de l’un des siens, et se serait suicidé. « Je parle de suicide » avait appuyé JJK. Et Kouamé de poursuivre ; « la veille il m’a dit : papa tout droit sans freiner. Enoncé que j’avais pris pour un nouveau concept mais hélas, on a tous connu la suite… ». Un traitre, un « judas » donc sur qui JJK promettait de faire très bientôt des révélations ; « demain les amis et frères, je vous parlerai de celui que mon fils bien aimé appelait judas » avait-il ajouté.
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