En attente de son procès en appel à la Cour pénale internationale (CPI), l’ex-chef d’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, serait tout simplement victime d’un procès politique, à en croire Doumbia major l’homme qui a affirmé être fier d’avoir participé à la rébellion qui l’a fait partir du pouvoir. Selon lui, tout ce qui se passe actuellement à la CPI n’a pas pour but de le condamner, car tôt ou tard il sera libéré puisqu’on ne trouvera aucune preuve contre lui, mais juste pour le maintenir hors de l’environnement politique ivoirien.
« Mon avis sur ce procès pour lequel la méthodologie suivie, permettait de prédire le résultat est le suivant : Je crois que ce procès n’avait pas pour but de condamner Gbagbo et de dissuader d’autres crimes de guerre et crimes ethniques en Afrique, mais simplement de perdre son temps dans un semblant de procès qui avait pour but de l’écarter de l’espace politique national ivoirien, et de le relâcher après pour absence ou insuffisance de preuves, » a-t-il affirmé.
Incompétence du procureur de la CPI
Pour Dr Doumbia Soumaïla, la méthodologie adoptée par la CPI dans le cadre du procès Gbagbo qui est celle de la responsabilité directe et non celle de la responsabilité hiérarchique, ne permettra jamais de trouver des preuves formelles et matérielles contre l’ex-président et son co-accusé Blé Goudé. Cette situation à l’en croire est le résultat de l’incompétence du procureur de la CPI.
« C’est malheureusement ce qui n’a pas été le cas pour le procès Gbagbo, par la faute d’un procureur visiblement incompétent, qui croyait naïvement pouvoir prouver la culpabilité directe des accusés dans une guerre qui se faisait sous fond tribal et identitaire. Cet échec et cette erreur d’appréciation du procureur dans l’affaire Gbagbo, Blé Goudé, ouvre la porte à un précédent dangereux, pour les populations en Afrique », a-t-il estimé.
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