Enquête sur le Président de la BAD : Pas convaincue, l’administration Trump demande une nouvelle

Après avoir été blanchi des accusations qui pensaient contre lui, Akinwumi Adesina, le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), dans le viseur des États-unis? L’administration Trump a exprimé sa volonté de voir ouvrir une nouvelle enquête indépendante afin de vérifier les résultats de l’enquête du comité d’éthique de la BAD, qui avait blanchi le Président de la BAD. C’est en effet Steven Mnuchin, le secrétaire du trésor américain qui, tout en émettant des « réserves  » sur l’enquête du comité, a suggéré qu’un «  enquêteur extérieur  » soit mis sur l’affaire. Pour cause, Steven Mnuchin ne serait pas satisfait des décisions issues de la première enquête.

 » Une enquête approfondie est nécessaire  » selon Steven Mnuchin

Le numéro 1 de la Banque Africaine de Développement était depuis quelques semaines acquitté des allégations qui pensaient contre lui. Cela faisait suite à l’enquête du comité de la BAD. Mais c’est sans compter sur la réaction du secrétaire trésor américain. Steven Mnuchin sort de son gon et estime qu’un  » enquêteur extérieur indépendant  » doit s’occuper du dossier afin de savoir réellement si le Président Adesina est vraiment blanchi. Les États-unis qui sont les contributeurs du continent ont émis à travers Steven Mnuchin des  » réserves  » sur la précédente enquête du comité d’éthique de la Banque africaine de développement, tout en indiquant qu’une  » enquête approfondie est nécessaire « .

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Des collaborateurs anonymes dénoncent Akinwumi Adesina

Il y a de cela quelques semaines pour se défendre contre les accusations qui pesaient contre sa personne, le président de la Banque Africaine de Développement, Akinwumi Adesina avait apporté des preuves documentaires pour prouver que les allégations portées contre lui n’étaient pas vraies. Sur les antennes de nos confrères de Radio France Internationale (RFI), il a même dénoncé un acharnement  » politique « . Mais ses arguments du président vont à l’encontre des dénonciations de ses collaborateurs.

En janvier dernier, des employés de l’institution qui ne souhaitaient pas que leurs identités soient révélées, avaient dénoncé des actes de favoritisme. Selon eux, les compatriotes du Président sont plus favorisés dans la nomination à des postes importants et dans l’attribution de certains marchés. Cette nouvelle ambition de l’administration américaine pourrait impacter le renouvellement du mandat du président à la tête de la BAD. Le secrétaire du trésor américain a expliqué que les  » allégations à l’encontre du seul candidat à la direction de la banque pour les cinq prochaines années  » sont d’une extrême gravité.

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