En France, une situation presque inédite vient de se produire. Des policiers français ont en effet été condamnés après une arrestation violente qui a eu lieu dans la région de Marseille. D’après la presse française qui rapporte l’événement, ils sont accusé d’enlèvement et de séquestration, faux et violences volontaires sur un réfugié d’origine afghane. Au nombre de deux, les accusés ont été condamnés à quatre ans et 18 mois de prison.
Fait rare parce que les accusations contre les policiers français s’enchaînent depuis quelques années sans réelle sanction. De l’affaire Théo, à l’affaire Adama Traoré, plusieurs dossiers accablent la police sans que justice ne soit faite selon les familles des victimes. Dans le cas d’espèce, le réfugié affirme avoir été battu sur un terrain vague. Pour la présidente du tribunal, Céline Ballérini: “Le tribunal est parfaitement assuré de la loyauté, de la compétence, du dévouement de la police, nous lui faisons confiance (…) mais la contrepartie, c’est que cela ne peut pas souffrir de dérogations et de commissions d’infractions”.
Les policiers passent aux aveux
“J’ai pété un câble, on a fait une énorme boulette (…) On avait ce gars sur les bras, on ne savait pas quoi en faire” a avoué un policier. Le jeune afghan était soupçonné d’avoir craché sur des passants qui lui auraient refusé une cigarette. Ayant procédé à son arrestation il est accusé, toujours selon les policiers, de les avoir insultés. En colère, ils l’ont alors passé à tabac (sans jeu de mot face à la situation).
Les deux hommes reconnaissent s’être un peu trop énervés pendant cette interpellation. L’un d’eux lâchera : “Ça fait du bien, ça soulage” avant qu’ils ne décident de rédiger un faux procès verbal. A l’issue du procès, les policiers ont présenté leurs excuses à la victime.
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