L’ancien président français, Valéry Giscard d’Estaing, 94 ans, est accusé d’agression sexuelle par une journaliste allemande âgée de 37 ans. Cette dernière aurait même déposé une plainte, affirmant que l’ancien président de la République française, lui aurait posé la main sur ses fesses, et ce, à diverses reprises.
Leur rencontre a eu lieu le 18 décembre 2018, date à laquelle Ann-Kathrin Stracke, s’est rendue en France afin d’interroger l’ancien chef de l’État. Travaillant au sein de WDR, la journaliste invite le président, une fois l’entretien terminé à une petite séance photos, dans le but d’illustrer l’article. D’autres photos, avec le cameraman et la preneuse de son seront également prises. C’est à ce moment-là que Giscard d’Estaing touchera les fesses de la jeune femme.
Valery Giscard d’Estaing, accusé d’agression sexuelle
Dans sa plainte, elle affirme avoir tenté, à plusieurs reprises, de repousser la main de l’ancien homme politique. Gênée et mal à l’aise, elle accepte cependant une seconde série de photos. Toutefois, la même scène va alors se reproduire. Juste avant le départ des journalistes allemands, Valéry Giscard d’Estaing insiste auprès de la jeune femme, afin de lui montrer une série de clichés lui appartenant. Elle tentera alors de se dégager, mais l’ancien président français lui aurait, une nouvelle fois, mis la main aux fesses.
Des faits qui remontent à 2018
Les séquences, racontées par les journalistes à la chaîne WDR, pousseront les dirigeants du média à envoyer une lettre au cabinet de l’ancien président. Ce n’est que plus tard qu’une décision au sujet d’une plainte sera prise. Ann-Kathrin Stracke a affirmé qu’elle a pris son temps par méconnaissance d système judiciaire français. Le mouvement #MeToo l’a aussi poussé à engager une réflexion personnelle. De son côté, Valéry Giscard d’Estaing, a affirmé par la voix de son directeur de cabinet, qu’il ne se souvient absolument pas avoir rencontré Ann-Kathrin Stracke.
Laisser un commentaire