L’International Football Association Board (IFAB) a validé la proposition de la Fédération internationale de la Football Association (FIFA) qui suggérait d’effectuer un maximum de cinq remplacements lors d’un match, afin de préserver la santé des joueurs et des joueuses. Cet amendement temporaire aux lois du jeu a été pris ce vendredi 8 mai 2020. La décision de l’IFAB concernera toutes les compétitions qui seront appelées à rejoindre et dont la fin est programmée pour le 31 décembre 2020, au plus tard. Et pour qu’il n’y ait pas assez de temps mort, chaque formation aura au plus trois possibilités pour faire des changements dans un match. En outre, ceux-ci pourront avoir lieu à la mi-temps.
Une meilleure appréhension
Cet amendement doit par ailleurs faciliter la meilleure appréhension des conditions climatiques diverses et d’un calendrier surchargé. Au cas où les deux équipes font un remplacement simultané, il sera pris en compte qu’elles utilisent chacune, l’une de leurs trois chances de remplacement. Les remplacements et les opportunités de remplacements n’ayant pas été utilisés seront différés à la prolongation. Rappelons qu’en mars 2018, l’IFAB avait permis aux organisateurs de compétitions d’autoriser un quatrième remplacement au cours des prolongations. Cette règle a pour la première fois été mise en œuvre pour la Coupe du monde de football de 2018, en Russie.
Le 3e remplacement autorisé en 1992
L’UEFA avait annoncé que ce remplacement sera autorisé à compter de la saison 2018/2019, et concernera toutes les compétitions qu’elle organise. En 1967, la loi du jeu permettait le remplacement du joueur à l’initiative de l’entraîneur. Un second changement avait été autorisé en 1976. Le troisième remplacement avait été autorisé en 1992, mais seulement pour blessure du gardien de buts. Trois ans plus tard, il est généralisé. Plusieurs joueurs varient compte tenu des compétitions entre trois et douze pour les compétitions internationales, trois et sept pour les rencontres de clubs.
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