France : quand Manuel Valls salue le travail d’Edouard Philippe

L’ancien Premier ministre français Manuel Valls a estimé que l’actuel patron de Matignon, Edouard Philippe fait du bon travail. Dans une interview accordée à un média français, le conseiller municipal de la ville de Barcelone a apporté son soutien au numéro deux du gouvernement Macron, tout en soulignant qu’en ce temps de crise « les Français font reposer l’essentiel de leurs attentes sur le chef de l’État ». Manuel Valls a répondu « je ne réponds pas à cette question » quand le média lui a demandé sa réaction si le locataire de l’Elysée lui faisait appel pour être membre du gouvernement. Il a rappelé qu’il aime les français et la France, avant d’ajouter « je ne veux pas être ridicule ».

Il a insisté sur la nécessité de « rassembler »

Manuel Valls a affirmé qu’il « faudra un gouvernement particulièrement solide face aux défis qui s’annoncent », en vue de préparer un monde après le passage de la crise sanitaire dû au coronavirus. Selon lui, un remaniement serait indispensable. Il a fait comprendre que tous les partis politiques n’intégreront pas le gouvernement, tout en insistant sur la nécessité de « rassembler », puisque selon lui la France est assez fracturée.

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L’enjeu économique et social exige « beaucoup d’unité nationale », d’après lui. A l’en croire, c’est à Emmanuel Macron de définir sa nouvelle destination. Par ailleurs, concernant la création d’un nouveau groupe à l’Assemblée nationale et les frondeurs, l’ancien Premier ministre a jugé ne pas être sûr que le moment soit idéal pour cela.

Un choix qui appartient à Emmanuel Macron

Il a estimé qu’« il y a un côté enfants gâtés ». Rappelons qu’au cours du mois de mars dernier, Manuel Valls avait confié à un média français ne pas avoir fini avec la politique en France. Aussi avait-il montré sa volonté d’être « utile » au président français Emmanuel Macron, ainsi qu’ « au débat » en France, même s’il se dit « candidat à rien ». Quand les médias l’avaient interrogé sur une éventuelle entrée au gouvernement, il avait répondu que « c’est un choix qui n’appartient qu’au président de la République et au premier ministre ».

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