La militante écologiste Greta Thunberg a fait l’objet de critiques de la part du président américain Donald Trump, suite à son invitation sur le plateau d’une émission américaine, pour s’exprimer sur la crise du coronavirus. L’entrevue a eu lieu le jeudi 14 mai 2020. L’adolescente était aux côtés du neurochirurgien Sanjay Gupta, l’ancienne secrétaire à la santé et aux services sociaux Kathleen Sebelius et de l’ancien directeur des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) Richard E. Besser. Avant que l’émission ne commence, le nom de la fille de 17 ans, a rapidement grimpé dans les tendances sur les réseaux sociaux. Et là Donald Trump n’a pas hésité à lui lancer une pique.
Elle a fait référence à la lutte écologique
«Greta Thunberg a déjà une carrière remarquable en tant qu’adolescente, elle est maintenant spécialiste des maladies infectieuses et épidémiologiste de renommée mondiale ET une voix scientifique de premier plan en matière de politique climatique mondiale. Wow, tellement impressionnant» a-t-il laissé voir sur Twitter. Par ailleurs dans l’émission, l’adolescente a profité de l’occasion pour relever le fait que les gens commençaient à voir l’importance «d’écouter les experts et la communauté scientifique mondiale», avec la crise sanitaire due au coronavirus (covid-19). Aussi n’a-t-elle pas manqué l’occasion de faire référence à la lutte écologique qu’elle mène depuis bientôt deux années.
Elle a fait un don de 100 000 dollars
Au cours de la semaine dernière, elle s’était fait remarquer lorsqu’elle a annoncé vouloir offrir à l’UNICEF les 100 000 dollars que l’ONG danoise Human Act lui avait offerts. Dans un communiqué, elle avait estimé que «comme la crise du climat, la pandémie de coronavirus est une crise pour les droits des enfants». Selon elle cette pandémie « affectera tous les enfants, maintenant et sur le long terme, et les groupes vulnérables seront les plus touchés». Notons que ce n’est pas la première fois que Donald Trump s’en prend à Greta Thunberg. A la fin de l’année 2019, le président américain lui avait donné comme conseil de « se détendre » et d’aller au cinéma.
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