Guillaume Soro : Après la plainte contre lui sur IB, il réplique

L’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a réagi suite à la plainte déposée contre lui, l’accusant d’avoir perpétré l’enlèvement, suivi de torture et d’assassinat de l’ex-chef rebelle Ibrahima Coulibaly, le 27 avril 2011. Par l’intermédiaire d’un de ses conseils Me Jean-Marc Fédida, il a confié à un média français que les faits indiqués dans cette plainte sont mensongers. Aussi ajoute-t-il avoir donné instruction à ses avocats « de déposer une plainte en dénonciation calomnieuse ». Selon les informations obtenues par le média auprès des avocats des plaignants, la plainte qui vise l’ex-Premier ministre ivoirien et qui a été déposée hier jeudi 07 mai 2020, accuse notamment Guillaume Soro de « torture », « assassinat » et « crimes de guerre » en 2004 et 2011.

Des faits qualifiables de crimes

La plainte déposée avec constitution de partie civile, donne l’opportunité aux demandeurs qui fustigent des faits qualifiables de crimes, d’exiger qu’un juge d’instruction soit désigné, afin de mener des investigations sans au préalable passer par une enquête préliminaire. Dans le document, les plaignants ont par ailleurs demandé des poursuites pour des décès qui ont été causés au cours d’affrontements entre factions ennemies dans la nuit du 20 au 21 juin 2004 à Korhogo et à Bouaké. Les demandeurs attribuent ces décès aux forces nouvelles de Guillaume Soro.

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Guillaume Soro habite en France depuis fin 2019

Dans un communiqué les avocats Joseph Breham, Laurence Greig, Noémie Saidi-Cottier ont relevé qu’« après de longues années d’impunité, cette plainte avec constitution de partie civile tend à ce que les responsabilités des auteurs, complices et autres donneurs d’ordres soient enfin exposées ». Ces derniers justifient notamment la plainte par le fait que l’ex-président de l’Assemblée nationale habite depuis fin 2019 en France. Rappelons que cette affaire intervient après que la justice ivoirienne ait condamné Guillaume Soro à 20 ans de prison pour « recel de détournement de deniers publics » et « blanchiment de capitaux » lors de l’acquisition de sa résidence d’Abidjan en 2007.

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