Huawei : Trump reconduit les sanctions pour une année supplémentaire

Il y a une année, en Mai 2019, le président américain Donald Trump, dans sa guerre contre le géant chinois de Télécommunications, prenait un décret déclarant une urgence nationale et interdisant aux entreprises américaines d’utiliser des équipements de télécommunications fabriqués par des entreprises présentant un risque pour la sécurité nationale. Bien que l’interdiction n’ait pas explicitement cité des entreprises en particulier, il n’avait fait aucun doute qu’elle était destinée aux entreprises chinoises telles que Huawei et ZTE. Ce mercredi, Donald Trump remettait ça et reconduisait l’interdiction pour une autre année.

Huawei toujours persona non grata aux USA

C’est officiel, le calvaire de Huawei n’est pas prêt de se terminer. Pour une année supplémentaire, le géant chinois ne pourrait pas vendre de produits aux États-Unis ou travailler avec des sociétés comme Google ou ARM pour des logiciels et des licences critiques. Cependant, depuis que l’ordonnance a été rendue en mai 2019, l’interdiction complète n’a pas encore pris effet. Bien que Huawei n’ait pas été en mesure de travailler avec des sociétés comme Google sur de nouveaux appareils, la société a obtenu une série de licences générales temporaires du Département du commerce qui lui ont permis de continuer à prendre en charge le matériel existant avec des mises à jour logicielles.

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Après avoir reçu des extensions en mai 2019, août 2019, novembre 2019 et mars 2020, la dernière extension de 45 jours de l’actuel contrat de licence temporaire devrait expirer ce Vendredi 15 Mai 2020. Et ni Huawei ni le Département du commerce américain n’avaient encore indiqué si une nouvelle extension de la licence temporaire serait accordée, du moins jusqu’au moment de l’extension de l’interdiction par le président américain. Le fait est que très tôt le géant chinois avait anticipé que l’interdiction pourrait mettre du temps à être levé.

Huawei ne s’avoue pas vaincue

Huawei, tout en peaufinant la technologie ‘’5G’’, pour laquelle il était leader et qui faisait partie des raisons de la querelle avec Trump, avait promptement réagi. Très vite le géant chinois lançait son propre système d’exploitation nommé ‘’HarmonyOS’’ en remplacement de ‘’Android OS’’ et développait ses propres services mobiles Huawei destinés à remplacer les services mobiles Google.

La société prévoit également de dépenser des milliards de dollars pour inciter les développeurs à créer des applications pour son propre écosystème, tout en s’efforçant à réduire sa dépendance à l’égard de fournisseurs tiers. Si Huawei, traîne encore les stigmates de son bras de fer avec Washington sur le marché occidental en termes de ventes de smartphones ; elle se porte plutôt bien sur son marché domestique, la Chine, l’un des plus gros au plan mondial.

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