Indemnités à la presse au Sénégal, seul D media n’a pas retiré son chèque (Ministère)

Il y a quelques jours, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) a dénoncé les conditions dans lesquelles l’aide accordée à la presse a été distribuée. Mais, le Directeur de la Communication du ministère de la Culture et de la Communication, Ousseynou Dieng est sorti de son mutisme ce 07 mai. Selon ce dernier, le ministère a procédé à la répartition des fonds en collaboration avec tous les acteurs de la presse. « Au moment où je vous parle, ils ont tous retiré, en dehors de Dmédia, le seul’‘ a-t-il tenu à clarifier. Pour rappel, dans un communiqué le Cedeps avait jugé illégal les conditions d’attribution de l’aide tout en demandant au ministère de la Culture et la Communication d’associer les acteurs des médias pour définir les critères de répartition et la prise d’un arrêté pour encadrer cette répartition.

Avec les avancées que les médias ont connues ces dernières années , la loi 96-04 qui organise l’aide à la presse sénégalaise est désuète donc ne peut plus encadrer l’octroie des indemnités. L’apparition de la presse en ligne qui occupe une place importante dans le secteur et des radios associatives et communautaires rend davantage difficile la chose, explique le Directeur de la Communication. Selon Ousseynou Dieng, le ministère a travaillé avec tous les acteurs  ‘‘Quand il s’agit de faire des listes pour l’aide à la presse, nous consultons ces acteurs. Vous avez le Cdeps, l’Appel, l’Urac, le Synpics et la Cjrs. » et ce sont ces acteurs là qui nous ont communiqué toutes les listes que nous avons consultées . En plus, le ministre a pris en compte les aides accordées de par le passé pour une bonne répartition.

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 « Ça, c’est la répartition »

Cette année, les autorités ont augmenté considérablement les fonds alloués à la presse.  » il y a des grands groupes qui avaient 112 millions, on est allés à 225 millions et pourtant ces sept grands groupes sont connus. Vous avez la presse traditionnelle, la presse écrite, des périodiques, la presse quotidienne régionale et les radios commerciales. Mais, le plus important aussi, c’est les radios communautaires et associatives. Elles sont passées de 125 à 280 millions. Vous avez la presse en ligne, près de 150 sites d’informations où nous sommes passées de 108 à 260 millions. Ça, c’est la répartition. » a-t-il indiqué à titre d’exemple. Les difficultés des médias préoccupent beaucoup le président Macky Sall. Maintes fois déjà, le Sénégal a exonéré la dette fiscale des médias et a aussi effacé la dette en termes de redevances, a-t-il tenu a rappelé.

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