Iran : L’administration Trump réitère son engagement à empêcher les achats d’armes

Les Nations Unies interdisaient l’exportation de la plupart des principales armes classiques vers l’Iran depuis 2010. Mais lorsque l’accord sur le nucléaire iranien, connu officiellement sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), entrait en vigueur en octobre 2015, la date d’octobre 2020 avait également désignée comme une date potentielle d’expiration de certains aspects de l’embargo. Ce jeudi cependant,  durant une émission-débat, Mike Pompeo avait déclaré que les États-Unis travailleraient avec le Conseil de sécurité de l’ONU à la prolongation l’interdiction.

« Nous ne pouvons permettre que cela arrive »

Une fois l’accord sur le nucléaire iranien et les embargos subséquents arrivés à expiration, rien ne devait décemment empêcher Téhéran de courir s’approvisionner en armes de guerre vers des partenaires plus « réceptifs et plus coopératifs ». En l’occurrence la Chine et la Russie. « Nous ne pouvons permettre que cela arrive » avait déclaré mercredi déjà, le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo aux journalistes lors d’une conférence de presse. A cette occasion, le haut fonctionnaire américain avait laissé entendre que Washington était déjà en discussion avec « le Conseil de sécurité des Nations Unies pour étendre cette interdiction sur ces ventes d’armes ».

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Mais le cas échéant, les USA se réservaient droit d’évaluer «toutes les possibilités » sur la façon dont ils pourraient réagir à cela. Ce jeudi encore, au cours d’un débat télévisé, le secrétaire d’état étant intervenu par téléconférence ; Mike Pompeo avait réitéré les craintes américaines quant à l’Iran. « Est-ce que quelqu’un pense qu’une nation qui mène des campagnes terroristes par le Hezbollah libanais ou des mouvements chiites irakiens ou qui tire des missiles militaires en l’air, devrait être autorisée à acheter des systèmes d’armes conventionnelles en quelques mois seulement? » avait interrogé Pompeo. Avant de lui-même répondre par la négative et d’ajouter : « Je pense que le monde se rend compte que c’est une erreur ».

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