Italie : la magnifique découverte archéologique datant de l’empire romain

Située au nord de l’Italie, une importante découverte archéologique a été faite à Negrar dans la ville de Vérone. Il s’agit selon les descriptions de l’historien de l’art italien Jacopo Veneziani, d’« un sol de mille couleurs, recouvert de mosaïques raffinées et de motifs décoratifs ». La découverte a été faite dans une zone exclusive déjà dédiée à l’antiquité, à quelques pas du Lac de Garde. Déjà considéré comme un centre majeur du monde romain, Vérone est la ville la plus proche du lieu de la découverte. « L’arène romaine de la ville, restée intacte, témoigne encore aujourd’hui de l’importance de la ville ancienne. Avoir une villa sur les collines autour de Vérone signifiait – pardonnez-moi le parallèle que certains jugeront vulgaire – vivre dans une sorte de Beverly Hills romaine » a indiqué Jacopo Veneziani qui a vulgarisé le découverte sur la toile.

Les restes de cette villa ont été découverts pour la première fois au cours des années 20, mais quelques années après leurs identification, ils ont été oubliés par tout le monde. Ce n’est que très récemment en 2019, que les archéologues de la Soprintendenza de Vérone ont repris les fouilles qui ont encore été malheureusement stoppées par l’épidémie du coronavirus avant de reprendre en ce mois.  « Et après seulement une semaine de travaux, quelle découverte ! », s’est exclaméJacopo Veneziani. Selon lui, ces mosaïques décoratives pourraient mener à des découvertes encore plus intéressantes. « Souvent, les mosaïques les plus importantes étaient dans la salle à manger, avec des scènes mythologiques, de bataille, qui servaient à stimuler l’échange entre les convives entre les repas. »

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Un appel à sa valorisation

« Des sols recouverts de mosaïques, on en connait déjà pleinmais c’est une découverte importante car ces mosaïques, ce patrimoine artistique a surgi de littéralement de nulle part, au-dessous d’un vignoble. La beauté est souvent moins éloignée qu’on ne le pense et une fois qu’on la découvre ou redécouvre, elle surgit vraiment en tant que don du passé, » a souligné l’historien de l’art.

Il reviendra maintenant à tout faire pour que ce patrimoine soit préservé, valorisé et accessible à tous, a souhaité Jacopo Veneziani, puisqu’il s’agit selon d’un bien commun. « Je souhaite que monsieur Roberto Grison, le maire de Negrar, ainsi que la province de Vérone et la région travaillent dans cette direction et n’oublient pas ce site, comme ça arrive parfois, une fois que l’enthousiasme de ces jours qui suivent la découverte se sera assoupi, » a-t-il déclaré.

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