Les ennuis de l’organisation mondiale de la santé (OMS) ne semblent pas encore terminés. Après la charge de Donald Trump qui accuse l’organisation de n’avoir pas suffisamment alerté sur les risques du covid-19, la charge du président malgache et de l’artiste ivoirien Alpha Blondy, c’est désormais le Burundi qui rentre dans la danse.
Les pays africains doivent depuis quelques semaines faire face à une augmentation des cas de coronavirus. Si on est encore loin des chiffres en occident, il faut quand même constater une lègère augmentation du rythme des contaminations sur le continent. Au Burundi, les autorités semblent n’avoir pas du tout apprécié les récents commentaires du représentant de l’OMS sur la gestion de la pandémie du coronavirus dans le pays.
D’après RFI qui cite un document qui a fuité dans la presse, le gouvernement du président Nkurunziza a décidé d’expulser Walter Kazadi Mulombo, le représentant de l’OMS et des fonctionnaires de l’organisation via une note officielle. Ils ont jusqu’au 15 mai pour quitter le pays. Pour l’heure les raisons officielles n’ont pas été communiquées. Et les membres de l’organisation doivent quitter le pays alors que l’espace aérien reste fermé à cause des mesures prises pour endiguer le coronavirus.
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