La parole, principal vecteur de transmission du covid-19 ? En effet, selon certaines informations, les microgouttelettes de salive générées lorsque nous prenons la parole pourraient reste dans l’air, sur une période de 10 minutes. C’est ce qu’affirme le résultat d’une expérience récemment réalisée par des scientifiques, dont les résultats ont été publiés dans la revue PNAS.
Alors que la toux et les éternuements étaient déjà pointés du doigt pour être d’importants vecteurs de transmission de la maladie, force est de constater qu’aujourd’hui, la parole serait elle aussi grandement responsable de la transmission de la maladie. En effet, lorsqu’une personne parle, des microgouttes de salives, invisibles à l’œil nu, sont expulsées de la bouche. Ces dernières peuvent contenir des particules du covid-19 et, si elles venaient à entrer en contact avec une autre personne, pourrait dès lors, transmettre la maladie.
Le covid-19, transmissible par la parole ?
Problème, plus ces microgouttelettes sont petites, plus elles restent en l’air. Les plus lourdes, par définition, vont retomber plus rapidement sur le sol, gravité oblige. Le covid-19 peut-il donc s’attraper de la sorte ? À ce jour, la question n’est pas encore totalement tranchée, les scientifiques tentant de déterminer si ce mode de contamination est valable. Toutefois, pour certaines maladies telles que la rougeole, ce canal de transmission n’est plus à prouver, d’où l’utilité de porter un masque.
La science étudie le sujet
Au cours de l’expérience réalisée, les scientifiques ont découvert que les gouttelettes générées par la parole restaient en l’air environ 12 minutes. De rapides calculs ont permis de démontrer qu’une personne, en prenant la parole, peut générer en une minute, près de 1.000 gouttelettes contaminées par une souche virale. Un risque supplémentaire d’attraper le virus donc et une raison valable de plus, pour respecter les distances barrières et le port du masque, notamment dans les espaces confinés.
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