Le ministre de la santé au Sénégal alerte sur un faux médicament signalé par Interpol

Un faux médicament du nom de Uni-Gold HIV, a été dénoncé par les autorités sénégalaises. Après avoir été saisi par l’organisation internationale de police criminelle (Interpol), le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique a saisi le ministère sénégalais de la santé, qui a alerté sur ce produit médical frauduleux, qui circule dans plusieurs pays, le Sénégal y compris. Dans une allocution télévisée publiée sur Facebook, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, directrice de la Santé Publique a averti les citoyens sénégalais, sur ce faux médicament que les faussaires utilisent pour tromper la vigilance de la population. Elle a fait savoir que dans le pays, la gestion de la médecine est assurée par les professionnels de santé.

« Un test de diagnostic rapide à usage unique »

A entendre Marie Khémesse Ngom Ndiaye, s’il doit alors avoir un produit médicamenteux à prescrire aux citoyens sénégalais, ce sont les professionnels de la santé qui doivent le faire. Par ailleurs, elle a fait savoir que si toute personne a une suggestion de ce type, il peut le faire puisque les portes de la Santé Publique, lui sont « grandement ouvertes ». Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS) « Uni-Gold HIV est un test de diagnostic rapide à usage unique. Il s’agit d’un test immunologique pour la détection qualitative des anticorps anti-VIH-1 et VIH-2 dans le sérum, plasma et sang total. Uni-Gold HIV est conçu pour être utilisé dans les lieux de soins pour aider au diagnostic d’infection par le VIH-1 et le VIH-2 ». Une chose qui n’a rien avoir avec le covid-19.

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De faux médicaments au Niger

Notons que ce n’est pas la première fois qu’il est question de faux médicament contre le coronavirus au Sénégal. Depuis que des chercheurs ont fait part de l’efficacité de la chloroquine contre la maladie, de faux traitements ont été vus en République Démocratique du Congo (RDC), au Cameroun ainsi qu’au Niger. Cependant, l’OMS reste prudente face à la Chloroquine et ne la recommande pas. Selon elle, ce médicament pourrait avoir de « graves effets secondaires ».

Une réponse

  1. Avatar de Che Guevarra
    Che Guevarra

    Ce sont nos frontieres poreuses et le laxisme de nos agents de controle qui facilite ces proliferations de faux medicaments.

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