L’annonce mirobolante et à grand tapage médiatique de vente des masques par la grande distribution suscite toujours des remous. Après la sortie à polémique de l’ordre des professionnels de la santé, Renaud Muselier, menace de porter plainte contre la grande distribution si elle ne prouve n’avoir pas eu de stock secret de masques pendant la crise. Dans un communiqué, le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur se dit étonné que la grande distribution ait annoncé à grand renfort de communication, la mise en vente de centaines de millions » de masques au grand public alors que la France est dans dans une période « de pénurie incontestable de masques« . Il menace de porter plainte si la grande distribution ne justifie pas clairement ces achats.
Encore des soupçons de stocks cachés?
La grande distribution disposerait un nombre sidérant de masques, des centaines de millions. Vendredi, la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie Agnès Pannier-Runacher avait indiqué qu’un distributeur comme Carrefour pourra vendre jusqu’à 10 millions de masques la semaine prochaine et aurait pris des disposition pour éviter les pénuries. Face à ces annonces, Renaud Muselier s’étonne de la vente des centaines millions de masques par la grande distribution dans une période « de pénurie incontestable de masques » . En outre, l’élu avait eu de peine, il y a quelques jours, pour acheter des masques destinés à l’Agence régionale de Santé au près de ces structures de distribution.
Une menace de poursuite judiciaire
Alors que la France avait traversé des périodes de manque notoire de masques et que des élus français ont eu à accuser même les USA d’avoir racheté leur commande en Chine en doublant la mise, Renaud Muselier ne veut pas avaler la pilule. L’élu des Républicains « donne trois jours à la grande distribution pour prouver qu’elle n’avait pas de stock secret de masques pendant la crise ». Au cas ou les responsables de la grande distribution ne vont pas prouver l’existence des stocks de masques, Renaud Muselier menace de porter immédiatement plainte pour mise en danger de la vie d’autrui et non-assistance à personne en danger. » Mais en attendant son conseil, Me Régis Rebufat a exigé des responsables de la grande distribution une justification « complète de l’achat de ces masques, date de commande et surtout date de livraison à l’appui ».
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