Mortalité en Ile-de-France : Pr Raoult parle d’une mauvaise prise en charge

Alors que plusieurs personnes, notamment le président américain Donald Trump, passent leurs temps à accuser la Chine de n’avoir pas pris au sérieux le nouveau coronavirus dès son apparition, le professeur Didier Raoult lui préfère impliquer la responsabilité de chaque pays dans leur prise en charge de patients atteints par le virus. D’après l’infectiologue qui ne manque pas de faire parler de lui-même, dans une vidéo qu’il a postée sur YouTube, il constate que « la mortalité de Paris est plus de cinq fois supérieure à celle de Marseille : c’est-à-dire que lorsqu’une personne mourait à Marseille, il en mourait un peu plus de cinq à Paris ».

Selon le directeur de l’IHU de Marseille, « il y a une grande différence dans la prise en charge [entre Paris et Marseille], ce qui doit amener à se poser des questions très sérieuses sur la gestion de l’épidémie dans cette partie de la France ». D’après les explications du professeur avec des Courbes épidémiques de Covid-19 à l’appui, le nombre élevé de décès enregistré en Ile-de-France n’est pas la cause de l’âge avancé des victimes. « On voit que ce n’est pas parce que les gens étaient plus âgés ; ce sont les jeunes qui sont morts en Île-de-France, » a indiqué Didier Raoult.   

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Les contradictions de Benjamin Davido

« Il y a eu plus de morts en Île-de-France, qui compte 12 millions d’habitants, qu’à Wuhan pour le même nombre d’habitants. La gestion de l’épidémie en Île-de-France a été moins performante en termes de résultats que celle de Wuhan, qui s’est pourtant pris la toute première vague et ne savait pas comment traiter les choses » a dénoncé le grand défenseur de l’hydroxychloroquine dans le cadre du traitement des patients du Covid-19.

Mais d’après plusieurs autres médecins comme l’infectiologue Benjamin Davido de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches, les démonstrations du Pr Raoult ne sont pas justes. Pour lui, le taux élevé de mortalité enregistré en Ile-de-France est spécifiquement dû à la « densité de population » de la région.

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