Au terme des trente jours donnés par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) à l’Etat ivoirien pour exécuter les mesures provisoires de l’ordonnance qu’elle a délivrée dans le cadre de l’affaire Guillaume Soro, ses avocats sont sortis pour exprimer leur volonté d’aller au bout du dossier. « 30 jours après l’ordonnance de mesures provisoires, le régime de Monsieur Ouattara a décidé de s’inscrire dans une démarche de défiance à l’UA en refusant d’exécuter la décision de la CADHP et de ne pas respecter ses engagements internationaux, ce qui l’expose de ce fait à des sanctions, » a indiqué les conseils de M. Soro dans un communiqué de presse livré ce lundi à Paris.
Pour les avocats, il s’agit d’une volonté délibérée de l’Etat ivoirien de défier l’exécution d’une décision de justice ainsi que le non-respect de ses engagements internationaux. « La CADHP ayant laissé à la Côte d’Ivoire un délai de 30 jours pour appliquer sa décision, ce délai a désormais expiré, nous constatons et déplorons que l’État de Côte d’Ivoire a décidé de s’inscrire dans une démarche de défiance à l’exécution d’une décision de justice et surtout de non-respect de ses engagements internationaux, » ont-ils constaté.
Déterminés à aller au bout
Pour cela, les conseils du président de GPS sont déterminés à emprunter toutes les voies possibles afin que justice soit faite à leur client et que l’Etat de droit soit restauré en Côte d’Ivoire. « Les conseils de M. Guillaume Kigbafori SORO entendent en conséquence exercer toutes les voies de droit afin de faire exécuter la décision de la CADHP, en ce compris auprès de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Nations Unies, et entendent apporter leur concours au rétablissement de l’État de droit et dur respect des traités internationaux en Côte d’Ivoire, » ont-ils déclaré.
Laisser un commentaire