Olivier Véran : ce scandale dont il se serait bien passé

L’ancien collaborateur du ministre français de la Santé, Tewfik Derbal avait  tenté, mais vainement de prendre une commission auprès d’une entreprise d’import-export de masque FFP2.  Il voulait en effet les introduire auprès du ministre pour la vente de masques de protection au moment où le pays en manquait, a rapporté Mediapart ce samedi.     

Devenu après collaborateur de Emilie Chalas, députée LREM, Tewfik Derbal a avoué à l’honorable les faits et a ce vendredi déposer le tablier d’après un communiqué rendu public par la députée. Emilie Chalas a précisé par ailleurs qu’elle ignorait tout de ces faits et comportements et les « condamne avec la plus grande fermeté. »  

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Le ministre indifférent

Pour le ministre de la Santé, l’affaire ne le concerne pas. « Les premières semaines, le ministère a reçu des centaines d’offres de masques, par tous les canaux imaginables. À tel point que la cellule de crise a dédié une équipe à l’examen de ces offres. L’écrasante majorité était d’ailleurs hélas bidon. J’imagine que celle de Tewfik Derbal l’était aussi, vu qu’aucune suite n’y a été donnée, » a-t-il déclaré au quotidien Le Dauphiné Libéré.

D’après les informations révélées par Mediapart, l’entreprise d’import-export était entrée en contact avec l’ex-collaborateur d’Olivier Véran, qui leur avait affirmé être en lien avec le ministre de la Santé en exigeant un certain pourcentage sur le prix de chaque masque vendu en tant « qu’apporteur d’affaires ». Les deux parties ont finalement signé un accord, mais d’après le quotidien, la transaction n’aura eu lieu que dans l’imaginaire, et « Tewfik Derbal ne finalisera jamais la commande de l’Etat ».

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