Après l’ouverture puis le renvoi du procès en appel d’ Ignace Sossou le mardi 28 avril dernier, les débats vont reprendre demain mardi 5 mai à la Cour d’appel de Cotonou. Le journaliste Ignace Sossou va-t-il être libéré demain ? C’est la grosse question que se pose la majorité des hommes de médias au Bénin comme ailleurs. Mais, seuls les trois juges en charge du dossier pourront y répondre. Une semaine après le renvoi, l’affaire qui oppose le procureur Mario Mètonou et le journaliste Ignace Sossou va cristalliser l’attention de président d’audience Justin Gbènamèto et les deux juges qui vont l’assister au cours de l’audience de demain mardi 5 mai.
Le procès en appel s’est donc ouvert le mardi 28 avril avec l’interrogatoire de l’accusé Ignace Sossou par le juge Gbènamêto. Ce dernier a indiqué que l’accusé est bien coupable des faits qui lui sont reprochés en évoquant la première lettre de CFI qui l’accable. C’est alors que l’un des avocats de la défense maître Prisca Ogoubiyi introduit de nouvelles pièces au dossier dont une seconde lettre de CFI où l’organisation dit ne pas se reconnaître dans la première lettre. Les avocats du procureur Mario Mètonou demande alors un renvoi pour leur permettre de prendre connaissance des nouvelles pièces. C’est ainsi que le procès a été renvoyé sous huitaine.
Le journaliste est aussi défendu par des avocats parisiens
Interpellé à son domicile le vendredi 20 décembre 2019, le journaliste Ignace Sossou a été reconnu coupable, des faits de harcèlement par le biais des moyens de communication électronique en première instance. Il a écopé de 18 mois d’emprisonnement ferme en plus d’une amende de deux cents mille (200.000) francs CFA, en application des dispositions de l’article 550 de la Loi n°2017-20 du 20 avril 2018 portant Code du numérique en République du Bénin, à l’issue d’une audience publique tenue le mardi 24 décembre 2019.
L’accusé fait appel. Le journaliste Ignace Sossou est défendu par un collège d’avocats dont trois parisiens William Bourdon, Élise Le Gall et Henri Thulliez. Ne pouvant pas être à Cotonou pour cause de COVID-19, ils ont saisi la Cour d’appel d’une lettre de constitution déposée à l’audience du 28 avril dernier par Maître Robert Dossou qui les substitue.
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