«Risque d’écroulement» : quand Macron rejette les propos d’Edouard Philippe

Il y a quelques jours, le Premier ministre français, Édouard Philippe, suscitait l’émoi en affirmant que notre civilisation actuelle faisait face à un risque d’écroulement. En effet, l’économie vacille, le monde arrête de tourner et les craintes sont fondées, poussant de fait certains politiques à craindre le pire. 

Interrogé à ce sujet aujourd’hui même, lors d’une allocution tenue à 13 heures, Emmanuel Macron a toutefois tenté de se distancer de son Premier ministre, affirmant lui, ne pas avoir « ces grands mots ». Un petit rappel à l’ordre pour le chef du gouvernement qui a d’ores et déjà utilisé ces termes à plusieurs reprises, dont une fois, lors de l’annonce du plan de déconfinement du gouvernement. « Je n’emploie pas ce terme au hasard » insistait-il d’ailleurs.

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Macron rejette les propos d’Edouard Philippe

Une formule qui n’a donc pas été au goût du président Macron, même si ce dernier reconnaît que cette crise risque de provoquer un choc économique, massif. D’ailleurs, le monde n’en est qu’au début de sa lente traversée du désert. Un désaveu qui semble confirmer les rumeurs selon lesquelles il y aurait de profonds désaccords entre le président de la République et son Premier ministre. La crise sociale semble avoir causé plusieurs troubles et si le gouvernement tente de s’en sortir du mieux possible, la situation en interne, reste très tendue.

Un risque d’écroulement ?

Toutefois, cela n’a pas suffi pour calmer Philippe qui, au cours de son passage à l’Assemblée nationale aujourd’hui, a une nouvelle fois utilisé sa maxime, appelant ainsi à la prudence. L’économie ralentie, celle-ci doit reprendre, au même titre que l’école et les loisirs même si tout doit être désormais dans le contrôle, au risque de faire face à une nouvelle crise sanitaire mais également à une crise sociale, à l’effondrement du savoir-faire et de la redistribution des richesses, à une catastrophe pédagogique et à bien d’autres problèmes dont le monde ce serait finalement, bien passé.

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