Sanofi, société française va fournir son futur vaccin aux USA en 1er, Paris s’indigne

Le monde est actuellement suspendu à la science. En effet, une véritable course au vaccin contre le covid-19 a été lancée et de nombreux laboratoires travaillent activement. Problème, certaines nations nouent des partenariats qui sont relativement mal vus. Récemment, le français Sanofi a ainsi confié que s’il venait à trouver un vaccin dans les mois à venir, les États-Unis seraient le pays le premier servi.

La raison ? Washington aurait investi massivement dans Sanofi, au point de partager le risque des recherches actuellement menées. Résultat, le pays aura le droit aux plus grosses pré-commandes et recevra donc les vaccins en premier. Une avance qui, toutefois, ne sera que de quelques jours, quelques semaines tout au plus, sur le reste du monde. Problème, cette information n’a pas du tout plu au gouvernement français ni même aux citoyens, qui ont tous été scandalisés.

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Sanofi, vivement critiqué

Thierry Bodin, responsable CGT chez Sanofi a également tenu à réagir, fustigeant une décision particulièrement choquante. Dans les faits, tout le monde semble s’accorder pour que les États-Unis n’aient pas de passe-droit et que toute la population mondiale soit soignée, en même temps. Face à l’ampleur du buzz, Sanofi a vite décidé de réagir, assurant que les productions réalisées sur le sol américain iront aux Américains tandis que les productions européennes iront à la France et au reste du monde. « Nous nous sommes toujours engagés à ce que dans ces circonstances sans précédent, notre vaccin soit accessible à tous », a ajouté le laboratoire dans son communiqué de presse.

Le gouvernement français juge inacceptable cette annonce

Secrétaire d’État à l’Économie, Agnès Pannier-Runacher, a elle aussi tenu à réagir, estimant inacceptable que, sous prétexte financier, tel ou tel pays soit mieux servi que les autres. Soucieuse d’en apprendre plus, cette dernière a d’ailleurs échangé avec le patron de Sanofi France, qui a affirmé que l’Europe ne serait pas en reste à la seule condition que l’Union européenne y mette les moyens. Selon lui, les Américains font tout pour être efficaces en cette période, au contraire de l’UE qui n’aiderait pas Sanofi dans sa quête d’un médicament.

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