Tension Algérie – Maroc : c’est reparti pour un tour

Entre l’Algérie et le Maroc, les piques ont visiblement repris par médias interposés. Cette fois-ci, c’est l’agence de presse marocaine qui a lancé les hostilités à travers une publication qu’elle a faite le lundi dernier. Mais celle de l’Algérie n’a pas attendu longtemps avant de faire la riposte. Le mardi 19 mai, l’APS a remis en cause la crédibilité des élus européens qui ont réclamé une intervention de l’Union Européenne dans le pays.

L’APS dénonce des exactions contre les opposants marocains

Par sa publication, l’APS indique que « cette coalition à la cause de la liberté d’expression (qui) vient en appui à un régime où les détenus d’opinion croupissent par centaines dans des geôles où ils retrouvent pour la plupart leur dernier refuge sur terre». La dépêche de l’agence de presse qui a pour titre : « La MAP endosse au PE une position contre l’Algérie de sept députés du lobby maroco-sioniste » tente de faire remarquer que le Maroc est loin d’être un exemple en matière des Droits de l’Homme.

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La dépêche met l’accent sur les centres de détention d’Agdz, Kelaat M’Gouna, Tazmamart, ou encore de Derb Moulay Chérif qui seraient  « connus pour abriter des opposants ayant subi les pires tortures, avant d’être enterrés à proximité dans l’anonymat ».

L’agence marocaine parle de la liberté d’expression en Algérie

Rappelons que les différentes dénonciations de l’APS sont intervenues après la publication de l’agence marocaine. Elle  attirait notamment l’attention sur les mouvements de débrayage qu’il a eu en Algérie. Elle indiquait à cet effet que « plusieurs eurodéputés de différents groupes politiques attirent l’attention de l’UE sur la situation de la liberté de la presse en Algérie ».

Le média ajoutait également dans ses publications que des exactions auraient été commises sur les hommes des médias dans le pays. L’Agence marocaine de presse a évoqué le cas de Khaled Drareni. Tout ceci aurait amené « le Parlement européen a réclamé une intervention urgente de l’Union européenne pour mettre un terme à la répression exercée par les autorités algériennes contre des militants des droits de l’homme».

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