USA : La Maison-Blanche renoue avec une tradition qu’elle a abandonnée depuis plus d’un an

La Maison blanche, Washington D.C. - Alex Edelman - AFP

La nouvelle porte-parole de la Maison-Blanche, Kayleigh McEnny a donné son premier point de presse hier vendredi 01er mai 2020. Agée de 31 ans, la diplômée de Harvard et de l’université de Georgetown, a promis devant les journalistes, de ne jamais mentir. Avec cette apparition, la jeune porte-parole du président américain a renoué avec une tradition qui avait été abandonnée à la Maison Blanche, depuis plus d’un an. Au fil des décennies, les présidents démocrates et républicains respectaient cette tradition, jusqu’à l’avènement de Donald Trump. Au cours de son intervention, la nouvelle porte-parole s’est maintenue à l’écart des attaques de ce dernier contre les « ennemis du peuple » et les « Fake News », et a répondu aux diverses interrogations des journalistes pendant au moins trente minutes.

Elle était commentatrice sur CNN

Avant d’occuper le poste de porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnny avait été commentatrice sur les chaînes d’information américaines CNN et Fox News. Ses déclarations seront par ailleurs étudiées avec attention, d’autant plus que par le passé, l’équipe de communication du milliardaire américain avait utilisé d’inhabituelles formulations ou tournures dans le but d’expliquer ou de défendre certains propos de Donald Trump. Sean Spicer, qui est le premier à occuper le poste, avait lors de sa première apparition, essayé de défendre le locataire de la Maison Blanche.

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Son prédécesseur n’avait jamais été vu à la tribune

Il avait évoqué les propos du président républicain, qui comparaient la taille de la foule réunie pour son investiture en 2017, à celle de Barack Obama en 2009. Au cours du point de presse de Kayleigh McEnny, seuls 14 sièges sur 49 de la salle de presse américaine étaient occupés à cause des mesures de distanciation sociale dues au coronavirus (covid-19). Notons que l’ancienne porte-parole de la Maison-Blanche, était Stéphanie Grisham. Durant le temps où elle occupait le poste elle n’avait jamais été vue à la tribune.

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