Vaccin contre le coronavirus : sous pression Sanofi change de version

Rétropédalage en vue pour Sanofi. En effet, le géant pharmaceutique, qui a assuré que les États-Unis seront prioritaires si les laboratoires venaient à rapidement découvrir un nouveau vaccin, a finalement fait marche arrière suite au tollé suscité par ces propos. Particuliers comme politiques ont effectivement jugé très durement ces informations.

Interrogé à ce sujet, Olivier Bogillot, patron de Sanofi France, a ainsi assuré que non, les Américains ne seront pas prioritaires sur le vaccin et que oui, les Européens y auront accès. Selon ses dires, Paul Hudson, PDG de Sanofi monde s’est mal exprimé, celui-ci ayant simplement tenté de motiver l’Union européenne à se montrer aussi efficace et dépensière que les États-Unis, afin d’aider le monde à rapidement se doter d’un vaccin efficace.

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Sanofi rétropédale sur le vaccin

Depuis plusieurs heures, les réseaux sociaux et les médias ont ouvertement critiqué la stratégie du groupe pharmaceutique, accusé de vouloir privilégier les États-Unis, pour de simples raisons financières. Une stratégie inacceptable aux yeux du gouvernement français, directement critiquée par Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État, même si, comme Sanofi l’a répté à diverses reprises, si Washington venait à être privilégié, le vaccin finirait par arriver au bout de quelques jours, quelques semaines au grand maximum sur le sol européen.

Washington ne sera pas privilégié

Dans les faits, le patron de Sanofi France a tenté d’expliquer la stratégie de son entreprise. Le gouvernement américain a investi des centaines de millions d’euros sur ces recherches. La réglementation du marché américain étant également plus laxiste, le groupe aurait donc pu mettre très rapidement en avant son remède sur le marché. Une manière pour lui, de réclamer un assouplissement des réglementations en Europe.

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