Virus issu d’un laboratoire : l’OMS titille Donald Trump

Entre l’Organisation mondiale de la santé et Donald Trump, la guerre des mots continue. Après avoir affirmé que Washington ne financerait plus l’organe onusien, le président américain a été repris de volée par Michael Ryan, patron des programmes d’urgence de l’OMS, qui a qualifié de spéculation sa récente sortie au sujet de l’origine du virus.

En effet, il y a quelques jours, le président américain a affirmé qu’un vaccin serait prêt dès la fin de l’année. Problème, comme l’a rappelé Emmanuel Macron, aucun vaccin contre un coronavirus n’a été trouvé à ce jour. Autre point important, la communauté scientifique semble plutôt suggérer un remède d’ici à la fin 2021. Autre point très important, survenu également il y a quelques jours, la sortie américaine au sujet de l’origine du virus. Aux yeux de l’exécutif américain, c’est bien la Chine qui serait responsable de la pandémie, un laboratoire de Wuhan étant directement impliqué.

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Trump accuse la Chine, l’OMS rétorque

À ce jour, l’OMS dispose elle, de preuves, que l’origine de la maladie est naturelle et appelle Washington à partager les preuves de l’implication de la Chine au plus haut niveau dans cette pandémie, si réellement le gouvernement en a. Michael Ryan, interrogé, a ainsi affirmé que l’OMS n’avait reçu absolument aucune information concernant l’origine de ce virus et que les accusations américaines étaient spéculatives. Trump lui, a assuré qu’il détenait des preuves de l’implication du pouvoir chinois et qu’il n’hésiterait pas à faire payer Pékin pour ce qui a été fait, en brandissant la menace de taxes douanières punitives.

Une origine naturelle ?

L’OMS elle affirme attendre le partage de ses preuves, si elles sont disponibles. Dans le cas contraire, si l’organisation ne reçoit rien, il sera très difficile pour elle de s’exprimer à ce sujet d’autant qu’à ce jour, les données perçues par l’OMS tendent à confirmer l’origine naturelle de cette maladie. « La science doit être au centre. La science trouvera les réponses » continue Michael Ryan. Pour rappel, le séquençage du virus permet de prouver qu’il a été transmis à divers animaux sauvages, dont le pangolin, par la chauve-souris. L’homme aurait ensuite été contaminé.

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