Adama Traoré : le camouflet de sa famille au gouvernement Macron

Négatif. Les proches d’Adama Traoré ne rencontreront pas Nicole Belloubet. C’est du moins ce qu’a rapporté sur le réseau social de l’oiseau bleu  l’avocat Me Yassine Bouzrou. L’homme de droit aurait été joint par le ministre de la Justice aux fins d’organiser une rencontre avec ses clients. Mais la réponse des proches de la victime à l’endroit de l’autorité ministérielle a été très claire.

« La séparation des pouvoirs »

 « Mes clients ont refusé d’être reçus par Madame Nicole Belloubet, ministre de la justice, au nom de la séparation des pouvoirs »,  a notamment annoncé l’avocat sur Twitter. A en croire les diverses informations relayées par les médias, cette rencontre déclinée par la famille du disparu a été initiée par la garde des Sceaux sur instruction de l’Elysée. La président aurait en personne demandé à sa collaboratrice de s’impliquer dans ce dossier.

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Mais selon le message publié par le collectif créé pour exiger que justice soit faite pour le jeune de 24 ans, ils attendent des actes forts et non des invitations.  « La famille d’Adama Traoré rappelle qu’elle attend des avancées judiciaires et non des invitations à la discussion qui n’auraient aucune finalité procédurale », a laissé lire sur le compte Twitter du collectif La Vérité pour Adama.

La famille réclame une mise en examen des suspects…

 « La famille Traoré demande depuis quatre ans que les gendarmes entre les mains desquels est mort Adama Traoré soient convoqués devant la justice, interrogés et mis en examen. », a poursuivi la famille. Près de quatre ans après le décès d’Adama Traoré, le jeune de 24 ans décédé suite à son interpellation par la gendarmerie de Persan (Val-d’Oise), cette affaire judiciaire française revient sur le tapis et occupe l’actualité française.

Plusieurs manifestations sont en vue pour demander que justice soit rendue à ce noir. « Nous appelons toutes les villes de France à venir manifester avec nous pour exiger vérité et justice pour Adama et toutes les victimes de la police ou de la gendarmerie. », a notamment lancé comme appelle Comité Adama.  

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