En France, depuis la tragédie aux USA, de George Floyd, un parallèle avait été établi avec le décès d’Adama Traoré. Ce jeune français membre de la communauté d’origine africaine de France, était décédé peu de temps après son interpellation, dans une affaire qui avait vu être mis en cause les policiers qui l'avaient appréhendé. Comme aux USA donc, la mort de Floyd avaient induits des manifestations en hexagone, et relancé le débat sur le racisme et les violences policières. Au point pour l’Elysées de demander aux institutions et autorités compétentes de faire diligence dans les discussions sur une nouvelle déontologie policière.
Macron veille au grain…
Après les récentes manifestations du mouvement ‘’ Black Lives Matter ’’, somme toutes plus pacifiques que celles enregistrées aux USA ; les autorités gouvernementales françaises auraient compris l’urgence de se mettre au diapason de des discussions mondiales sur le racisme et les violences policières lancées depuis Minneapolis. C’étaient en tous cas les propos de Marc Fesneau, ministre chargé des relations avec le Parlement invité sur CNEWS, ce lundi 8 juin.
Selon le ministre, Le Président de la République, Emmanuel Macron « a demandé au ministre de l’intérieur de se saisir de la question et de regarder en termes de déontologie policière ce qui pouvait être fait ». Mieux, ajoutait le ministre parlementaire, « le président de la république a souhaité qu’on puisse accélérer sur ces choses pour donner à la police les mots d’ordre qu’il faut, pour que ce qui peut constituer des dérapages ne se reproduisent plus ». Des pratiques répréhensibles existaient donc et contre lesquelles les autorités gouvernementales voudraient munir le pays d’un nouvel arsenal de dispositions légales. Mais « Il appartient aux différents ministères, dont le ministère de l’intérieur de faire des propositions en ce sens », et ce serait sur ces propositions que le président Macron aurait demandé de faire diligence.
Sanctionner le racisme...
Entre Adama Traoré et George Floyd, outre le fait qu’ils étaient tous les deux afro-descendants, ce serait surtout la similitude des circonstances de leur décès qui frappaient le plus. Tous deux étaient décédés suite aux interactions qu’ils avaient eu avec des agents de polices blancs, avec dans leurs derniers moments des difficultés à respirer. « Il y a du racisme dans la police, comme il y a du racisme dans le sport, comme il y a du racisme dans des tas d’organisation qui existent, mais ces comportements-là qui sont des comportements individuels et ne sont pas des comportements généralisés, on doit veiller dessus et on doit les sanctionner, et faire en sorte qu’ils ne se reproduisent pas » avait expliqué en substance, le ministre français chargé des relations avec le Parlement.