Angola : pour Isabel dos Santos, tout peut se compliquer

La saga judiciaire qui oppose Isabel Dos Santos et la justice de son pays, l’Angola, se poursuit et pourrait connaitre une évolution. Ce jeudi, le procureur général la République, Helder Pitta Gros, au cours d’une conférence de presse, avait laissé entendre que la possibilité de lancer contre la femme d’affaire, un mandat d’arrêt international était très probable. Isabel, 47 ans, décrite par Forbes comme la femme la plus riche d’Afrique, est accusée d’avoir détourné des milliards de dollars des sociétés d’État pendant les près de quatre décennies de ‘’règne’’ de son père, Jose Eduardo dos Santos, sur la nation africaine riche en pétrole.

De gros nuages à l’Horizon pour Isabel

Helder Pitta Gros,  répondant à une question précise des journalistes sur la possibilité d’un mandat international, avait déclaré, être en train de « travailler » sur le dossier avec les autorités portugaises. Mais que si le besoin de recourir à cette procédure apparaissait, « nous verrons comment procéder », avait précisé le procureur général angolais cours  de l’entretien qu’il a eu avec les journalistes ce jeudi à Luanda.

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Pour Helder Pitta Gros,  la question du mandat international faisait partie d’une « procédure en cours »  et qu’il aurait mauvais jeu d’en divulguer maintenant la teneur. João Lourenço devient président de l’Angola en 2017, en remplacement de Jose Eduardo dos Santos, qui avait dirigé le pays pendant 38 ans et 15 jours. Et dès son arrivée aux affaires le nouveau chef d’Etat faisait de la lutte contre la corruption l’une de ses priorités.

Il limogeait deux mois seulement après sa prise de fonction, Isabel dos Santos, la fille aînée du l’ancien président de la tête de la Sonagol, la société d’état chargée l’exploitation et de la production de pétrole et de gaz naturel. Deux années plus tard, en Décembre 2019 les comptes bancaires de la femme d’affaires et ceux de son époux, ainsi que des participations dans des sociétés diverses, étaient sous le coup d’une saisie préventive. Le couple était accusé par la justice angolaise de corruption et de détournements de fonds.

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