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Après Trump, Erdogan s’en prend à twitter

La Turquie gronde. En effet, après que Trump se soit accroché avec Twitter au sujet de la liberté d’expression, suite à la mise en garde du réseau social sur plusieurs de ses tweets, jugés contraires aux règles en vigueur, voilà que Recep Tayyip Erdogan hausse lui aussi le ton. En effet, Ankara a accusé le réseau de diffamation.

Dans les faits, c’est vendredi que le pouvoir en place s’en est violemment pris à Twitter en accusant le réseau de diffamer le gouvernement. Une sortie qui intervient quelques heures après que des milliers de comptes turcs, accusés de propagande pro-étatique, aient été fermés. Ces derniers étaient accusés d’être à la solde de l’exécutif et partageaient en masse, de fausses informations.

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Erdogan s’en prend à Twitter

En tout et pour tout, ce sont 7.340 comptes qui ont été fermés alors que des dizaines de milliers d’autres, proches des gouvernements russes ou chinois ont connu le même sort. Concernant la Turquie, les comptes clôturés avaient un rapport direct avec la branche jeunesse de parti présidentiel, l’AKP. Ces derniers s’occupaient de partager en masse des informations au sujet d’Erdogan. Une manière de faire sa propagande.

Le réseau social, apolitique ?

De quoi agacer le pouvoir, pour qui les informations de Twitter, selon lesquelles le gouvernement s’appuierait sur une masse de comptes afin de faire sa promotion, ne sont pas exactes. Selon le directeur de communication de la présidence, Fahrettin Altun, Twitter se serait basé sur des preuves biaisées afin d’agir contre le pouvoir Erdogan. Une manière de diffamer le gouvernement en place sous la forme d’un acte arbitraire et motivé par une idéologie bien précise et prédéfinie.

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