Le 19 avril 2020, le navire Tommi Ritscher se faisait attaquer par les pirates au large de la ville de Cotonou. Après l’assaut, huit marins avaient disparu. 11 ont cependant été retrouvés sains et saufs. On apprend depuis hier lundi que la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Cret) veut faire la lumière sur cette affaire. Selon les informations rapportées par le journal Fraternité, cette cour spéciale a mis sur pied une commission d’enquête qui auditionne des acteurs qui interviennent dans la sécurité maritime à propos l’attaque pirate.
Rappelons que le navire Tommi Ritscher avait quitté le Congo Brazzaville. C’est donc au niveau de la ville de Cotonou qu’il s’est fait attaquer. Tommi Ritscher appartenait à une société singapourienne. Mais son gestionnaire était allemand. Il s’agit de la société Transeste. La piraterie maritime dans le Golfe de Guinée est un vrai fléau. Les bandits des mers ne reculent devant rien pour s’en prendre aux bateaux et enlever des membres d’équipage contre rançons.
Des actions coordonnées contre les pirates
Le Golfe de Guinée est considéré comme la région maritime la plus dangereuse du monde. Il s’étend du Cameroun au Libéria. En somme, c’est une zone qui regroupe plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Ces pays travaillent d’ailleurs en synergie pour faire échec à ces attaques pirates.
Le Bénin mène des actions coordonnées avec le Niger, le Nigéria et le Togo. C’était le cas le 19 avril dernier. En effet c’est grâce à l’assaut des forces spéciales du Bénin et du Nigéria que les 11 marins ont pu être retrouvés sains et saufs.
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