Au Bénin, les lois se font et se défont au gré du vent surtout quand elles vont en défaveur des caciques du pouvoir dans leur applicabilité. C’est le cas du code électoral, taillé sur mesure et toiletté courant novembre 2019, à l’issue du fameux dialogue politique initié par le Chef de l’Etat. Face au blocage lié aux élections de plusieurs maires pro-ruptures, l’option de l’amendement du code électoral est envisagée d’après certaines sources.
Au Bénin de Patrice Talon, va-t-on modifier des lois en pleine crise pour tirer le drap du côté du pouvoir ? Depuis jeudi 28 mai dernier, le processus de l’élection des nouveaux maires a démarré. Malheureusement, l’unanimité ne se fait pas autour des candidats proposés par les différents partis majoritaires. Face à cette crise, la possibilité pour les alliés du pouvoir de procéder à une modification du code électoral est envisagée au détriment des lois et règlements en vigueur.
Les règles du jeu modifiées en plein jeu…
C’est une routine sous Patrice Talon que les lois soient amendées en pleine utilisation. Face à une difficulté d’ordre politique, l’alternative souvent choisie est de recourir au parlement qui adopte des lois et les amende quelques semaines plus tard. Les exemples sont légions. Cette révision du code électoral, apprend-on, est née des reports successifs de l’élection des maires enregistrés lors de la désignation de l’exécutif communal dans plusieurs communes.
L’article 189 du code électoral renseigne que le candidat aux fonctions de maire ou d’adjoint au maire est présenté par le parti majoritaire. Or, l’on a enregistré plusieurs échecs malgré le fait que des candidats soient choisis par leur parti. Une situation qui tend vers une proposition de loi modificative de l’actuel code électoral, informent nos sources. Toutefois pour l’heure pas de confirmation officielle. Plus d’informations dans nos prochaines parutions.
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